Soubhanallah wa bihamdihi
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Soubhanallah wa bihamdihi : Un trésor spirituel aux récompenses infinies

Soubhanallah wa bihamdihi

Soubhannalah wa bihmdihi est un dhikr (souvenir de Dieu) est un acte d’adoration qui a de grand mérites, bien qu’il ne nécessite pas beaucoup d’efforts comme les ablutions, ou se lever pour la prière. On peut se rappeler de Dieu en toute circonstance, comme indiqué dans le verset : « En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et l’alternance de la nuit et du jour, il y a des signes pour ceux qui réfléchissent. Ceux qui mentionnent Dieu debout, assis et couchés sur leurs côtés. » 

Explorons dans cet article qu’est-ce que ça veut dire Soubhanallah wa bihamdihi? quelles sont les mérites de cette expression ? et quels sont les hadiths prophétiques qui ont mentionné cette expression.

Quelle est la signification profonde de Soubhanallah wa bihamdihi ?

Voyons maintenant le sens de cette évocation et profitons d’une petite explication qui nous donnera plus d’éclaircissement sur la profondeur de cette expression afin d’en sortir ses trésors.

Définition de soubhanallah wa bihamdihi :

Soubhanallah wa bihamdihi est une combinaison de deux expressions distinctes mais complémentaires :

  • Soubhanallah (سبحان الله) : Ce terme exprime la glorification absolue d’Allah. Il signifie que notre Seigneur est exempt de tout défaut, de toute imperfection et de toute association. Dire Soubhanallah, c’est reconnaître la pureté et la majesté d’Allah dans toute Sa grandeur.
  • Wa bihamdihi (وبحمده) : Cette partie signifie et louange à Lui. Elle vient compléter la glorification par un acte de reconnaissance et de gratitude envers Allah. Toute louange revient exclusivement à Lui, car tout bienfait provient de Lui.

Lorsque nous prononçons cette invocation, nous combinons ainsi la reconnaissance de la perfection divine et la gratitude envers notre Seigneur pour Ses innombrables bienfaits.

Explication de cette évocation :

Soubhanallah wa bihamdihi est une évocationt que nous musulmans devons répéter sans cesse dans nos prières, dans nos invocations, dans nos moments de méditation et dès que l’occasion se présente . Elle se traduit littéralement par « Gloire et louange à Allah ». Par cette invocation on exprime notre vénération et notre reconnaissance envers Dieu, mettant en avant sa perfection et sa pureté, tout en louant ses qualités et ses bienfaits.

En tant que musulmans nous avons la certitude que réciter cette phrase fréquemment est non seulement un moyen de se rapprocher d’e Dieu’Allah, mais aussi une manière d’implorer son pardon et d’accumuler des mérites spirituels. Cette invocation est particulièrement recommandée car, selon la tradition prophétiques, elle est légère sur la langue mais très lourde sur la balance des bonnes actions.

Les immenses mérites de cette invocation dans le Hadiths

Le Prophète Mohammed a mis en avant les vertus inestimables de cette courte mais puissante invocation à travers plusieurs hadiths authentiques.

1. Le pardon des péchés, même s’ils sont aussi nombreux que l’écume de la mer

Nous commettons des péchés quotidiennement, que ce soit consciemment ou inconsciemment. Cette invocation est une opportunité précieuse de purification, un moyen de se rapprocher d’Allah en recherchant Son pardon.

من قال: (سبحان اللهِ وبحمدِه)؛ حطَّ اللهُ عنه ذنوبَه، وإن كانت أكثرَ من زَبَدِ البحر

Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a dit : « Celui qui dit : Gloire à Dieu et Louange à Lui, Dieu efface ses péchés, même s’ils sont plus nombreux que l’écume de la mer. »

2. Une récompense inimaginable au Jour du Jugement

مَن قالَ: حِينَ يُصْبِحُ وَحِينَ يُمْسِي: سُبْحَانَ اللهِ وَبِحَمْدِهِ، مِئَةَ مَرَّةٍ، لَمْ يَأْتِ أَحَدٌ يَومَ القِيَامَةِ، بأَفْضَلَ ممَّا جَاءَ به، إِلَّا أَحَدٌ قالَ مِثْلَ ما قالَ، أَوْ زَادَ عليه

Le Prophète a dit : Quiconque dit, matin et soir, cent fois Soubhanallah wa bihamdihi, personne ne viendra le Jour de la Résurrection avec une action meilleure que la sienne, sauf quelqu’un qui a dit la même chose ou plus. (Rapporté par Muslim)

Ce hadith souligne le poids extraordinaire de cette simple invocation dans l’au-delà. En la récitant avec assiduité, nous nous assurons une récompense qui surpassera de nombreuses autres actions.

3. Un arbre planté au Paradis

Le Prophète a dit : Celui qui dit Soubhanallah wa bihamdihi, un arbre lui sera planté au Paradis. (Rapporté par At-Tirmidhi)

Chaque fois que nous récitons cette phrase, un arbre est planté pour nous dans le Paradis éternel. Qui refuserait une telle opportunité de se constituer un patrimoine éternel dans la demeure des bienheureux ?

4. Une parole aimée d’Allah

إنَّ أَحَبَّ الكَلَامِ إلى اللهِ: سُبْحَانَ اللهِ وَبِحَمْدِهِ

Le Prophète a dit : Les paroles les plus aimées d’Allah sont : Soubhanallah wa bihamdihi. (Rapporté par Muslim)

Lorsqu’un croyant prononce des paroles qu’Allah aime, il se rapproche de Lui et obtient Son agrément. Réciter Soubhanallah wa bihamdihi, c’est donc accomplir un acte qui est cher à notre Seigneur.

5. Multiplier les bonnes actions avec une invocation simple

Sa’d ibn Abi Waqqas (qu’Allah soit satisfait de lui) a rapporté : « Nous étions avec le Messager de Dieu (paix et bénédiction sur lui) quand il a dit : ‘Est-ce que l’un de vous est incapable de gagner mille bonnes actions chaque jour ?’ Un de ses compagnons a demandé : ‘Comment l’un de nous peut-il gagner mille bonnes actions ?’ Il répondit : ‘En disant cent fois ‘Subhanallah’, mille bonnes actions lui seront inscrites, ou mille péchés seront effacés.’ »

Ce hadith montre combien Allah est généreux envers Ses serviteurs. En prononçant seulement cent fois Subhanallah, un croyant peut accumuler un immense capital de hassanates. Non seulement ses péchés sont pardonnés, mais il obtient mille bonnes actions, un trésor inestimable pour l’au-delà.

6. Une invocation légère sur la langue, mais lourde sur la balance

قال رسول الله -صلّى الله عليه وسلّم: كَلِمَتانِ خَفِيفَتانِ علَى اللِّسانِ، ثَقِيلَتانِ في المِيزانِ، حَبِيبَتانِ إلى الرَّحْمَنِ، سُبْحانَ اللَّهِ وبِحَمْدِهِ، سُبْحانَ اللَّهِ العَظِيمِ

Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a aussi dit : « Deux mots sont légers sur la langue, lourds sur la balance, et aimés du Miséricordieux : ‘Subhanallah wa bihamdihi, Subhanallah al-Azim’ [Gloire à Dieu et Louange à Lui, Gloire à Dieu le Magnifique]. »

Cette parole prophétique nous rappelle que certaines invocations, bien que très courtes et faciles à réciter, possèdent un poids considérable dans la balance des bonnes actions. En les prononçant régulièrement, le croyant s’attire l’amour et l’agrément d’Allah, tout en augmentant ses récompenses pour l’éternité.

Les vertus du dhikr d’Allah de sa glorification :

Vertus du dhikr :

Dans un monde rempli de distractions, le rappel d’Allah est une source de sérénité et de purification intérieure. Le Coran nous enseigne :

En vérité, c’est par le rappel d’Allah que les cœurs trouvent la quiétude. (Sourate Ar-Ra’d, verset 28)

Les bienfaits du dhikr sont nombreux :

  • Il apaise le cœur et dissipe les inquiétudes.
  • Il éloigne les mauvaises pensées et renforce la foi.
  • Il procure des récompenses qui perdurent jusque dans l’au-delà.

Les vertus spécifiques de la glorification (tasbih) :

  1. Elle renforce et approfondit la foi dans le cœur de la personne en rappelant constamment la grandeur et la puissance de Dieu, renforçant ainsi sa relation avec Lui.
  2. Le tasbih est un moyen par lequel une personne peut obtenir de nombreuses récompenses.
  3. Le tasbih rapproche une personne de Dieu, lui permettant de bénéficier de Ses bénédictions et de Ses faveurs.
  4. Il est un moyen par lequel une personne peut gagner l’amour et l’agrément de Dieu.
  5. Le tasbih maintient la langue constamment occupée par le souvenir de Dieu.
  6. Enfin, il est un moyen de revivifier et de suivre la tradition du Prophète Muhammad (paix et bénédiction sur lui).

Soubhanallah dans le Coran : Une glorification constante d’Allah

Dans plusieurs versets du Coran, Allah nous enseigne l’importance de Le glorifier en proclamant Soubhanallah, pour affirmer Sa perfection absolue et Son exemption de tout défaut. Cette glorification est non seulement une forme d’adoration, mais aussi une manière de reconnaître la souveraineté d’Allah sur toute la création.

Allah dit dans le Coran :

Glorifie donc le nom de ton Seigneur, le Très Grand. (Sourate Al-Waqi’a, verset 96)

Ce verset nous montre que la glorification d’Allah est un acte essentiel pour tout croyant, car elle renforce le lien avec le Créateur et nourrit la foi. De même, Allah ordonne aux anges et aux croyants de proclamer Sa gloire en tout temps :

Les sept cieux, la terre et ceux qui s’y trouvent proclament Sa gloire. Et il n’y a rien qui ne célèbre Sa gloire et Ses louanges, mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier. (Sourate Al-Isra, verset 44)

Ce verset nous rappelle que tout dans l’univers est en permanence en train de glorifier Allah, que ce soit les anges, les créatures visibles ou même les éléments de la nature. Dire Soubhanallah nous permet donc d’harmoniser notre adoration avec celle de toute la création et de prendre conscience de la grandeur infinie d’Allah.

Conclusion:

Dans un monde où le temps nous échappe, où les occupations se multiplient et où l’on oublie souvent l’essentiel, Soubhanallah wa bihamdihi est une opportunité en or pour rester connecté à Allah, purifier notre âme et accumuler des récompenses pour l’au-delà. Récitons-la avec constance, transmettons-la à nos proches et faisons-en une habitude quotidienne. Car à la fin, ce sont ces petites actions répétées qui nous ouvriront les portes du Paradis.

FAQ – Tout savoir sur Soubhanallah wa bihamdihi

  1. Peut-on réciter Soubhanallah wa bihamdihi à tout moment et en toute situation ?

    Oui, cette invocation peut être récitée à n’importe quel moment de la journée : en marchant, en conduisant, en travaillant, en se reposant ou avant de dormir. Elle ne nécessite ni état de pureté ni condition particulière. Le Prophète paix et bénédiction sur lui nous a encouragés à multiplier le dhikr dans toutes les circonstances de la vie, car il est un moyen puissant de garder son cœur attaché à Allah.

  2. Pourquoi est-il recommandé de la dire 100 fois ?

    Le Prophète paix et bénédiction sur lui a précisé dans plusieurs hadiths que réciter Soubhanallah wa bihamdihi 100 fois par jour permet d’obtenir d’immenses récompenses, comme l’effacement des péchés même s’ils sont aussi nombreux que l’écume de la mer. Cependant, il n’y a pas de limite : plus on la récite, plus on s’attire la miséricorde et la bénédiction d’Allah

  3. Quelle est la différence entre Soubhanallah seul et Soubhanallah wa bihamdihi ?

    Soubhanallah signifie « Gloire à Allah » et met l’accent sur la pureté et la grandeur absolue d’Allah. En ajoutant wa bihamdihi, on associe à cette glorification la louange et la gratitude, ce qui donne une dimension encore plus complète à l’invocation. C’est une manière d’exprimer non seulement la reconnaissance de la perfection divine, mais aussi notre reconnaissance envers Lui pour Ses bienfaits infinis.

  4. Existe-t-il un moment plus propice pour réciter cette invocation ?

    Même si cette invocation peut être récitée à tout moment, certains moments peuvent être pris en considération :
    1.Le matin et le soir, comme mentionné dans les hadiths du Prophète.
    2. Après les prières obligatoires, en complément du tasbih habituel.
    3 .Durant les dix premiers jours de Dhul-Hijjah, qui sont particulièrement bénis.
    4. Lorsqu’on ressent un moment de tristesse ou d’épreuve, car le dhikr apaise le cœur.

  5. Quels sont les bienfaits de la récitation de Soubhanallah wa Bihamdihi

    1.Le pardon des péchés
    Le Prophète paix et bénédiction sur lui a dit que cette invocation permet d’effacer les péchés, même s’ils sont aussi nombreux que l’écume de la mer. C’est une occasion précieuse de purification.
    2. Une immense récompense au Jour du Jugement
    Celui qui la récite matin et soir 100 fois bénéficiera d’une récompense incomparable dans l’au-delà.
    3. Un lien fort avec Allah
    Cette invocation est aimée d’Allah, et la multiplier rapproche le croyant de Son Seigneur.
    4. Une source de sérénité
    Le dhikr apaise le cœur et éloigne les pensées négatives.

  6. Comment intégrer cette invocation dans son quotidien ?

    Voici quelques conseils pratiques pour réciter Soubhanallah wa bihamdihi régulièrement :
    1. Fixer un moment précis dans la journée (ex : après Fajr et Maghrib).
    2. Utiliser ses doigt ou misbaha ou une application de dhikr pour compter.
    3. Associer cette invocation à une activité quotidienne (ex : en voiture, en cuisinant, en marchant).
    4. Se rappeler des récompenses mentionnées dans les hadiths pour rester motivé.

  7. Peut-on espérer une transformation spirituelle en récitant souvent cette invocation ?

    Oui, la récitation régulière de Soubhanallah wa bihamdihi impacte profondément le cœur et l’âme. Elle aide à purifier le cœur des péchés, renforce la foi, éloigne les mauvaises pensées et procure une sérénité intérieure. Le dhikr constant est un moyen d’entretenir un lien fort avec Allah et d’élever son niveau de spiritualité.
    En intégrant cette invocation dans notre quotidien, nous transformons nos journées en actes d’adoration et nous nous rapprochons d’Allah de manière continue. C’est un investissement spirituel inestimable qui porte ses fruits dans ce monde et dans l’au-delà.

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femme voilée couvrant sa awra
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La  Awra de l’homme et de la femme en Islam

femme voilée couvrant sa awra

En islam la pudeur fait partie de la foi, en partant de cela on comprend que concept de AWRA revêt une importance particulière. Par awra on désigne les parties du corps qu’il est nécessaire de couvrir par modestie et respect de la dignité humaine. 

Selon les enseignements du Coran et de la Sunna, la awra des hommes est différents de la awra des femmes. La Awra ( partie que l’on doit cacher du regard des autres) dépend de qui vous voie et dans quel condition. 

Ce principe de pudeur ne se limite pas à une simple notion vestimentaire, mais s’étend à un ensemble de valeurs éthiques visant à préserver l’honneur et la moralité dans la société. 

Cet article explore la signification profonde de la awra, ses catégories et ses fondements religieux.

Qu’est-ce que la Awra en Islam ?

En Islam, le terme Awra, s’écrient en arabe « عورة« , fait référence aux parties du corps d’une personne qui doivent être couvertes et dissimulées aux yeux des autres, en particulier ceux qui ne sont pas des proches de la famille, par pudeur et respect.

Selon les enseignements religieux, la awra varie légèrement entre les hommes et les femmes. Il y a également des divergences sur l’étendue de la awra selon les interprétations juridiques islamiques.

L’idée derrière la awra est de promouvoir la pudeur et modestie et de protéger l’intimité des individus. C’est un aspect important de la pratique musulmane qui guide le comportement vestimentaire et social des croyants, en soulignant la valeur de la dignité et du respect dans les interactions humaines.

La awra en islam est divisée en deux catégories :

  • Awra majeure : Cela inclut les parties intimes avant et arrière.
  • Awra mineure : Cela inclut les autres parties que l’islam ordonne de couvrir, à l’exception des parties intimes.

La awra chez les hommes et les femmes :

La awra des hommes :

En ce qui concerne les hommes, la awra est généralement définie comme la partie du corps entre le nombril et les genoux. Cela signifie que ces parties doivent être couvertes en présence d’autres personnes en dehors de l’épouse. 

Selon un hadith rapporté par Jarhad al-Aslami : « Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) passa près de Jarhad qui avait sa cuisse découverte dans la mosquée. Le Prophète lui dit : « Ô Jarhad, couvre ta cuisse, car la cuisse est une ‘awra. » » Un autre hadith rapporté par Abdullah ibn Ja’far dit : « Ce qui est entre le nombril et le genou est une ‘awra. » 

إن رسولَ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ مَرَّ على جَرْهَدٍ، وفَخِذُ جَرْهَدٍ مكشوفةٌ في المسجِدِ، فقال له رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ: يا جَرْهَدُ، غَطِّ فَخِذَكَ؛ فإنَّ – يا جَرْهَدُ – الفَخِذَ عَوْرةٌ

Les savants s’accordent sur le fait que la awra de l’homme se situe entre le nombril et les genoux. Il n’est donc pas permis de les dévoiler ou de permettre à autrui de les regarder.

Les différents avis juridiques sur la awra de l’homme dans la prière :

Les avis des juristes varient à ce sujet. La majorité, incluant les écoles juridiques d’Abu Hanifa, Al-Chafi’i et Ahmad, estime que la awra en dehors de la prière est la même qu’en prière, c’est-à-dire entre le nombril et le genou.

Selon l’imam Malik, la awra dans la prière se divise en deux parties :

Awra majeure : Les parties intimes de devant et derrière, si elles se découvrent dans la prière celle-ci s’invalide automatiquement. De même qu’il est interdit de les montrer en dehors de la prière. Les deux exceptions à cette règle sont entre époux ou pour raison médiclae.

Awra mineur : La awra mineur c’est ce qui ddépasse la awra majeure jusqu’aux genoux et au nombril, si une partie de la awra mineure se découvre durant la prière celle-ci reste valide et il est recommandé de refaire cette prière.

Les autres écoles quant à ellles disent que la awra pendant la prière ne se limite aux parties intimes avant et arrière. Si d’autres parties sont découvertes pendant la prière, celle-ci s’invalide.

La awra des femmes :

La awra de la femme en dehors de la prière : 

La femme est considérée comme une awra dans sa totalité sauf sont visage et ses mains, conformément au verset : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles. »

يَا أَيُّهَا النَّبِيُّ قُل لِّأَزْوَاجِكَ وَبَنَاتِكَ وَنِسَاءِ الْمُؤْمِنِينَ يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ مِن جَلَابِيبِهِنَّ

 Le terme « ramener » signifie couvrir tout le corps, de la tête aux pieds. Il y a tout de fois une divergences, puisque certains affirment que le visage fait également partie de la awra. C’est la preuve que le hijab est obligatoire en islam.

La awra de la femme pendant la prière : 

Les juristes s’accordent sur le fait que la awra de la femme pendant la prière couvre tout le corps, sauf le visage et les mains. Si une partie de la awra ce découvre et que la situation n’est pas tout de suite corrigée la prière est caduque. Concernant les pieds, la majorité pense qu’ils doivent être couverts, tandis qu’Abu Hanifa et certains autres estiment que la prière est valide si les pieds sont découverts, sans que cela soit considéré comme un péché à condition qu’il n’y ai pas la présence d’un homme qui lui soit étranger.

La awra des femmes en prière dans l’école malikite :

Dans l’école malikite, la awra majeure chez les femmes correspond à la zone entre le sternum (sous les seins) et les genoux. Cette zone doit absolument être couverte, même durant la prière, et si elle se découvre, la prière est annulée. La awra mineure, qui inclut tout le corps sauf le visage et les mains, correspond à ce qui doit être caché devant les non-mahrams. Si une partie de cette awra se découvre durant la prière, il est recommandé de la refaire dans le temps imparti, mais cela n’annule pas automatiquement la prière.

Est-il obligatoire de recouvrir sa Awra ?

L’islam a rendu obligatoire pour les musulmans de couvrir leur awra et a interdit de la dévoiler ou de la regarder sans nécessité. Les savants sont unanimes sur cette obligation. L’imam al-Nawawi a déclaré : « Couvrir la awra pour éviter la honte est obligatoire par consensus. » Ce consensus repose sur les versets du Coran et les hadiths du Prophète. Allah a dit : « Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. »

قُل لِّلْمُؤْمِنِينَ يَغُضُّوا مِنْ أَبْصَارِهِمْ وَيَحْفَظُوا فُرُوجَهُمْ

 De plus, selon un hadith rapporté par Abu Sa’id al-Khudri, le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Un homme ne doit pas regarder la awra d’un autre homme, et une femme ne doit pas regarder la awra d’une autre femme. Un homme ne doit pas se coller à un autre homme sous un même vêtement, et une femme ne doit pas se coller à une autre femme sous un même vêtement »

لا ينظرُ الرجلُ إلى عورةِ الرجلِ، ولا المرأةُ إلى عورةِ المرأةِ، ولا يُفْضِي الرجلُ إلى الرجلِ في ثوبٍ واحدٍ، ولا تُفْضِي المرأةُ إلى المرأةِ في الثوبِ الواحدِ

Les fondements religieux de la awra :

Le concept de la awra trouve ses racines dans le Coran et les hadiths (paroles et actions du prophète Mahomet). Voici quelques références clés :

Versets du Coran sur la awra :

  1. Sourate An-Nour (24 :30-31)

En Arabe :

Ayat 30 :

قُلْ لِّلْمُؤْمِنِينَ يَغُضُّوا مِنْ أَبْصَارِهِمْ وَيَحْفَظُوا فُرُوجَهُمْ ذَٰلِكَ أَزْكَىٰ لَهُمْ ۗ إِنَّ ٱللَّهَ خَبِيرٌۢ بِمَا يَصْنَعُونَ

Ayat 31 :

وَقُل لِّلْمُؤْمِنَـٰتِ يَغْضُضْنَ مِنْ أَبْصَـٰرِهِنَّ وَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَىٰ جُيُوبِهِنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا لِبُعُولَتِهِنَّ أَوْ ءَابَآئِهِنَّ أَوْ ءَابَآءِ بُعُولَتِهِنَّ أَوْ أَبْنَآئِهِنَّ أَوْ أَبْنَآءِ بُعُولَتِهِنَّ أَوْ إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِىٓ إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِىٓ أَخَوَٰتِهِنَّ أَوْ نِسَآئِهِنَّ أَوْ مَا مَلَكَتْ أَيْمَـٰنُهُنَّ أَوِ ٱلتَّـٰبِعِينَ غَيْرِ أُو۟لِى ٱلْإِرْبَةِ مِنَ ٱلرِّجَالِ أَوِ ٱلطِّفْلِ ٱلَّذِينَ لَمْ يَظْهَرُوا۟ عَلَىٰ عَوْرَٰتِ ٱلنِّسَآءِ ۖ وَلَا يَضْرِبْنَ بِأَرْجُلِهِنَّ لِيُعْلَمَ مَا يُخْفِينَ مِن زِينَتِهِنَّ ۚ وَتُوبُوٓا۟ إِلَى ٱللَّهِ جَمِيعًۭا أَيُّهَا ٱلْمُؤْمِنُونَ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ

En francais

Ayat 30 :

« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. Cela est plus pur pour eux. Allah est, certes, parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font. »

Ayat 31 :

« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines. Et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou à leurs femmes, ou à ce que leurs mains droites possèdent, ou aux domestiques mâles incapables de besoins sexuels, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds de manière à ce qu’on sache ce qu’elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. »

  1. Sourate Al-Ahzab (33 :59)

Arabe :


يَـٰٓأَيُّهَا ٱلنَّبِىُّ قُل لِّأَزْوَٰجِكَ وَبَنَاتِكَ وَنِسَآءِ ٱلْمُؤْمِنِينَ يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ مِن جَلَـٰبِيبِهِنَّ ۚ ذَٰلِكَ أَدْنَىٰٓ أَن يُعْرَفْنَ فَلَا يُؤْذَيْنَ ۗ وَكَانَ ٱللَّهُ غَفُورًۭا رَّحِيمًۭا

Traduction :

Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

Hadiths sur la awra

  1. Hadith rapporté par Aisha (RA) (Sunan Abi Dawood, Livre 32, Hadith 4092)

Arabe :

يَا أَسْمَاءُ إِنَّ الْمَرْأَةَ إِذَا بَلَغَتْ الْمَحِيضَ لَمْ يَصْلُحْ أَنْ يُرَى مِنْهَا إِلَّا هَذَا وَهَذَا

Traduction :

« Ô Asma, lorsque la femme atteint l’âge de la puberté, il ne convient pas de voir d’elle autre chose que ceci et cela, » en montrant le visage et les mains.

  1. Hadith rapporté par Abu Huraira (RA) (Sahih Muslim, Livre 3, Hadith 284)

Arabe :

لَا يَنْظُرُ الرَّجُلُ إِلَى عَوْرَةِ الرَّجُلِ، وَلَا تَنْظُرُ الْمَرْأَةُ إِلَى عَوْرَةِ الْمَرْأَة

Traduction :

Un homme ne doit pas regarder les parties intimes d’un autre homme, et une femme ne doit pas regarder les parties intimes d’une autre femme.

Ces textes offrent un aperçu des principes islamiques concernant la modestie et la protection de la awra. 

Conclusion : Pourquoi faut-il cacher sa awra ?

Le concept de la awra en islam est un aspect essentiel de la vie religieuse et sociale des musulmans. Il souligne l’importance de la modestie, du respect de soi et des autres, et de la conformité aux enseignements islamiques. Bien que les détails de l’application puissent varier, l’objectif sous-jacent reste de promouvoir un comportement respectueux et digne dans les interactions sociales.

FAQ sur la Awra de l’homme et de la femme en Islam

  1. Qu’est-ce que la Awra en Islam ?

    La Awra (عورة) désigne, en Islam, les parties du corps qu’il est impératif de couvrir par pudeur et par respect pour la dignité. Fondée sur des textes coraniques et prophétiques, elle vise à préserver l’intimité, la moralité et l’honneur de chacun au sein de la communauté.

  2. Quelles sont les catégories de la Awra ?

    Les savants distinguent deux catégories :

    Awra majeure : parties intimes de l’avant et de l’arrière, dont la découverte est strictement interdite sauf en cas de nécessité absolue (conjoint, examen médical, etc.).
    Awra mineure : zones qu’il est également recommandé de couvrir. Dans certaines écoles (comme l’école malikite), découvrir cette zone durant la prière n’annule pas forcément la prière, mais il est conseillé de la refaire.

  3. Quelle est la Awra de l’homme ?

    Pour l’homme, la majorité des savants (dont les écoles Hanafite, Chaféite et Hanbalite) définissent la Awra comme la zone située entre le nombril et les genoux. Cette partie doit être couverte en présence de toute personne à par l’épouse. Découvrir cette zone, que ce soit pendant la prière ou en public, est considéré comme interdit.

  4. Quelle est la Awra de la femme ?

    Chez la femme, la majorité des opinions estiment que tout le corps doit être couvert, sauf le visage et les mains. Néanmoins, certains savants incluent également le visage dans la Awra, suscitant un débat autour du niqab. Durant la prière, la majorité exige de couvrir l’ensemble du corps à l’exception du visage et des mains. L’imam Malik, quant à lui, fait la distinction entre Awra majeure et Awra mineure, et prévoit que l’exposition furtive de certaines parties (hors parties intimes) n’annule pas systématiquement la prière.

  5. La Awra doit-elle être couverte en toutes circonstances ?

    Oui. L’islam insiste sur la nécessité de couvrir la Awra non seulement pendant la prière, mais aussi dans la vie quotidienne. Les rares exceptions incluent l’intimité conjugale ou la nécessité médicale. À l’extérieur, hommes et femmes sont encouragés à adopter une tenue respectueuse et pudique, visant à protéger leur dignité et celle d’autrui.

  6. Quelles sont les preuves religieuses de cette obligation ?

    Les sources scripturaires incluent notamment :

    Le Coran : Sourate An-Nour (24:30-31) et Sourate Al-Ahzab (33:59) ordonnent aux croyants et aux croyantes de baisser le regard, de préserver leur chasteté et de se couvrir.
    Les hadiths : Plusieurs hadiths, tels que celui rapporté par Aisha (RA), mentionnent que lorsqu’une femme atteint la puberté, elle ne doit pas exposer plus que le visage et les mains. Un autre hadith interdit aux hommes de regarder la Awra d’un autre homme, et aux femmes de regarder la Awra d’une autre femme.

  7. Pourquoi l’islam insiste-t-il autant sur la pudeur ?

    Le concept de la Awra et de la pudeur contribue à renforcer le respect mutuel, la dignité et la moralité dans la société. En invitant hommes et femmes à couvrir leur corps de manière appropriée, l’islam met l’accent sur la protection de l’intimité et la prévention de toute forme d’exhibition visant à attirer des regards inappropriés. Cela fait partie d’une démarche éthique plus large, centrée sur la préservation de la paix sociale et la valorisation du comportement honorable.

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    prière en groupe en Islam
    Fiqh, Tout le blog

    Est-ce que la prière en groupe à la mosquée est obligatoire ?

    prière en groupe en Islam

    La prière en groupe dans les mosquées joue un rôle clé dans l’Islam, renforçant les liens communautaires et augmentant les récompenses spirituelles. Le débat persiste sur son caractère obligatoire, avec diverses interprétations parmi les savants. La tradition, ancrée dans les actions et paroles du Prophète Muhammad (que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui), vante les mérites supérieurs de la prière collective, notant qu’elle est 27 fois plus méritoire que la prière individuelle.

    Les hadiths évoquent la grande valeur de cette pratique sans toutefois trancher totalement sur sa nécessité absolue. Nous analyserons les fondements théologiques, les perspectives de juristes musulmans, et aborderons les exceptions potentielles pour éclairer la place et l’importance de la prière en groupe pour les musulmans.

    Les fondements théologiques de la prière en groupe

    L’importance selon le Coran et la Sunna

    La prière en commun est fortement ancrée dans les textes fondateurs de l’Islam, y compris le Coran et la Sunna. Le Coran met en avant l’importance de la prière en groupe à travers plusieurs versets. Notamment, le verset 43 de la sourate Al-Baqara (La Vache) nous exhorte : « Et pratiquez la prière, donnez la zakat, et inclinez-vous avec ceux qui s’inclinent. »

    Ce verset est fréquemment interprété comme un encouragement à la prière en groupe, l’inclinaison y étant citée comme un acte de prière collectif.

    De plus, la Sunna, composée des hadiths et des actes du Prophète Muhammad (que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui), souligne cette importance. Il est rapporté dans un hadith par Muslim et Bukhari que le Prophète a déclaré : « Si les gens connaissaient la valeur de l’appel à la prière (Adhan) et la première rangée, ils auraient recours au tirage au sort pour y avoir droit ». Ceci illustre la valeur et la compétition spirituelle pour être aux premiers rangs lors de la prière en groupe.

    Bénéfices spirituels et communautaires

    La pratique de la prière en groupe est source de multiples bienfaits spirituels et communautaires. Sur le plan spirituel, elle augmente considérablement la récompense comparée à la prière individuelle.

    Un hadith précédemment mentionné souligne que la prière en groupe est récompensée 27 fois plus que celle faite individuellement. Cela incite fortement la communauté musulmane à se réunir pour la pratique de la prière, renforçant ainsi leur connexion avec Allah ainsi que leur engagement envers les préceptes de leur foi.

    Sur le plan communautaire, elle forge l’unité et la fraternité entre les croyants, solidifiant les liens au sein de la communauté. Cela contribue à créer un sentiment d’appartenance et à promouvoir la solidarité. Le Prophète Muhammad a mis en valeur cet aspect d’unité en disant : « Ô serviteurs d’Allah ! Sachez que si vous ne rectifiez pas vos rangs, Allah instaurera la discorde parmi vous ». Cette mise en garde souligne l’importance de la prière collective dans le maintien de l’unité et de l’harmonie au sein de la communauté musulmane.

    Les positions des savants de l’Islam sur la prière collective

    L’approche Hanafite

    Dans le panorama islamique, l’école Hanafite se distingue comme l’une des principales traditions juridiques. Dans son interprétation, la participation à la prière en groupe est vue non comme une obligation, mais comme une Sunna Mou’akkada, c’est-à-dire une pratique fortement recommandée. 

    Pour les Hanafites, le fait de prier seul est accepté sans que cela ne constitue une faute. Toutefois, ils mettent en exergue l’excellence et les vertus de la prière en communauté, exhortant les musulmans à y prendre part avec assiduité.

    La perspective Malikite

    L’école Malikite, riche de ses subtiles nuances d’interprétation, avance deux points de vue. Certains Malikites alignent leur opinion sur celle des Hanafites, considérant la prière en groupe comme une Sunna Mou’akkada. D’autres, par contre, la qualifient de Fard Kifâya, une obligation collective qui, si remplie par une fraction de la communauté, dispense les autres de leur responsabilité. 

    Si négligée par tous, cependant, cela engendre un manquement collectif. Cette divergence d’opinions illustre la variété et la richesse des jugements au sein de cette école juridique.

    L’éclairage Shafi’ite

    La doctrine Shafi’ite, quant à elle, montre également une division d’opinions concernant le statut de la prière en groupe. La majorité l’identifie comme un Fard Kifâya, plaçant ainsi la responsabilité sur la communauté dans son ensemble, mais individuellement, les fidèles ne sont pas tenus d’y participer si l’obligation est déjà remplie par d’autres. Néanmoins, un courant au sein de l’école Shafi’ite qualifie la prière en groupe de Sunna Mou’akkada, appuyant son caractère hautement recommandé sans y attacher d’obligation.

    La vision Hanbalite

    En comparaison, l’interprétation Hanbalite adopte une position plus rigoureuse. La majorité des érudits Hanbalites perçoit la prière en commun comme une obligation individuelle (Fard ‘Ayn), déclarant chaque musulman directement responsable de sa réalisation en groupe, à moins d’être exempté pour des raisons légitimes. 

    Bien qu’il soit permis de prier individuellement chez soi, l’acte de participer à la prière de groupe dans une mosquée est vivement encouragé et jugé plus vertueux. Des figures de proue telles qu’Ibn Baz et Ibn Outhaymine ont défendu cette perspective, soulignant la signification profonde de l’acte de prière en groupe dans les mosquées.

    Dans quels cas peut-on prier individuellement ? Cas particuliers et exceptions

    Les voyages et la maladie

    Dans certaines situations spécifiques, comme pendant les voyages ou en cas de maladie, l’obligation de participer à la prière en groupe peut être assouplie ou adaptée. Quand on est en voyage, il est permis aux musulmans de combiner certaines prières ou de les raccourcir. Toutefois, dans le cas de la maladie, les dispositions à prendre sont légèrement différentes.

    Pour les personnes malades, il est permis de regrouper les prières, telles que celle du midi avec celle de l’après-midi, ou celle du coucher du soleil avec celle de la nuit, mais sans les raccourcir, cette dernière pratique étant exclusivement réservée au voyageur.

    Le regroupement des prières en cas de maladie vise à alléger les difficultés et souffrances des fidèles. Le Prophète Muhammad (paix et bénédiction d’Allah soient sur lui) a permis cette pratique pour les personnes atteintes de maladies, et des érudits comme Ibn Taymiyah ont affirmé que cet allègement est applicable en cas de maladie ou dans des situations similaires.

    La situation des femmes

    Des directives et exceptions spécifiques concernent les femmes en matière de prière en groupe. Bien que la prière en groupe soit vivement recommandée pour les hommes, elle n’est pas obligatoire pour les femmes.

    En réalité, prier chez soi est souvent jugé plus vertueux pour une femme que de se rendre à la mosquée, à l’exception de certaines prières spécifiques comme celle du vendredi, où leur présence peut être préconisée sous certaines conditions.

    Toutefois, si une femme décide de prier à la mosquée en groupe, elle doit suivre certaines règles, notamment celle de se placer derrière les rangées d’hommes et d’éviter tout mélange direct avec eux. Les hadiths et les avis des juristes musulmans mettent en avant l’importance de garder la modestie et la séparation des genres pendant la prière en groupe.

    Les circonstances contemporaines – travail et pandémie

    Face aux défis contemporains, tels que les obligations professionnelles ou les pandémies, les normes régissant la participation à la prière en groupe peuvent être adaptées. Dans des situations comme de fortes pluies, un froid intense, ou une pandémie, il est permis de s’abstenir d’assister à la prière en groupe pour prévenir les risques pour la santé. Les juristes musulmans rappellent que la protection de la vie et de la santé est un devoir en Islam, et que les prières peuvent, par conséquent, être effectuées chez soi en de telles circonstances.

    De la même manière, pour ceux dont les horaires de travail ne permettent pas d’aller à la mosquée, il est permis de prier sur leur lieu de travail ou à leur domicile, à condition de respecter les horaires prescrits et les conditions nécessaires pour la validité de la prière. Cette flexibilité démontre l’approche pragmatique de l’Islam face aux défis de la vie moderne, tout en préservant les principes essentiels de la foi.

    Comment participer à la prière en groupe à l’heure ?

    Pour participer à la prière en groupe à l’heure, il est important de connaître les horaires précis de chaque prière. Ces horaires changent en fonction des saisons et de la position géographique. Par exemple, pour connaître les heures exactes de la prière à Paris, il est conseillé d’utiliser des applications mobiles ou des sites web spécialisés qui fournissent les heures de prière précises, souvent basées sur la localisation de votre téléphone, tablette ou ordinateur.

    Des calendriers de prière locaux sont disponibles pour guider les fidèles. Il faut planifier votre journée et ajuster vos engagements personnels et professionnels en fonction des horaires de prière afin de vous rendre à la mosquée à temps. 

    De plus, écouter l’appel à la prière (Adhan) peut être un rappel utile pour se préparer à rejoindre la prière en groupe. Être ponctuel pour la prière en groupe témoigne d’une volonté sincère de renforcer sa foi et de profiter des bienfaits spirituels et communautaires de cette pratique

    Conclusion

    En guise de conclusion, nous affirmons que la prière en groupe tient une place capitale dans le tissu religieux et communautaire de l’Islam. Ses racines profondément ancrées dans le Coran et la Sunna, avec des narrations authentiques qui exaltent son avantage sur l’acte de prière personnelle, témoignent de cette importance. 

    Les différentes écoles juridiques islamiques, en dépit de leurs opinions variées concernant sa nécessité absolue, convergent toutes vers la reconnaissance de ses bienfaits spirituels et son impact sociétal.

    Des dispositions particulières en vue de conditions spécifiques, telles que le voyage, la maladie, ainsi que les enjeux récents liés au travail et aux crises sanitaires, ont été élaborées par ces écoles juridiques pour assurer la continuité de la pratique des prières collectives, tout en sauvegardant le bien-être et la sécurité des individus.

    L’adoption de la prière en assemblée au sein de votre routine quotidienne ne renforce pas seulement votre connexion avec Allah, elle cimente également votre dévouement envers votre communauté. Nous incitons donc l’ensemble des musulmans à participer aux prières de groupe au sein des mosquées, profitant ainsi d’une occasion privilégiée pour forger l’unité, la fraternité, et accroître les bénédictions spirituelles.

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    Est-ce obligatoire de faire la prière en arabe
    Apprendre l'arabe, Fiqh, Tout le blog

    Est-ce obligatoire de faire la prière en arabe ?

    Est-ce obligatoire de faire la prière en arabe

    La nécessité de réciter la prière en arabe est un sujet qui revient souvent notamment chez les nouveaux musulmans, car la prière (salat), un des cinq piliers de notre religion l’Islam. C’est une pratique quotidienne vitale qui connecte le croyant à Allah. Cette interrogation sur la langue de la prière est centrale, donnant lieu à des réflexions profondes sur la place de l’arabe dans l’Islam et sur les prescriptions spécifiques relatives à la salat en arabe.

    La salat est une interaction directe et sans intermédiaire entre le musulman et son Créateur, articulée autour de la récitation de Sourate Al-Fatiha et d’autres sourates du Coran, de diverses invocations et de postures telles que le qiyam (être debout), le roukou’ (se pencher), et le soujoud (prosternation), où la langue employée pour ces moments de dévotion est l’arabe, mais que faire quand on ne maîtrise rien de l’arabe ?

    Nous examinerons ici le rôle prépondérant de l’arabe dans l’Islam, les justifications pour la prière en arabe uniquement, et les avis concernant l’acceptabilité des autres langues dans la pratique de la salat, afin de déterminer si prier en arabe est essentiel ou non.

    La position de l’arabe dans l’Islam

    Quelle est l’importance de l’arabe pour la prière et la compréhension du Coran ?

    L’arabe, est la langue de l’Islam et elle tient une place primordiale dans la prière et la transmission de la religion de manière authentique. Le Coran, parole d’Allah révélée à Son Prophète Mohammed, est consigné en arabe. La langue représente dès lors la clé de la guidance islamique et de ses préceptes législatifs.

    Par sa liaison intrinsèque à la révélation divine, la langue arabe est le canal privilégié de l’expression religieuse dans l’Islam.

    Concernant les prières, ou salat , c’est l’arabe qui est utilisée dans les récitations obligatoires, comme la sourate Al-Fatiha et diverses invocations. Il s’agit d’une communication directe avec Allah, où l’arabe assure la conservation de l’essence et de la pureté de ce dialogue. Les prières quotidiennes exigent de ce fait une articulation, une récitation exacte du Coran et des invocations, exclusivement en langue arabe.

    Implications de la récitation du Coran en arabe

    La récitation coranique en arabe est riche de sens. Elle assure premièrement que le message divin est véhiculé de façon inchangée, fidèle à la révélation faite au Prophète Mohammed. (Paix et bénédiction sur lui)

    Cette pratique préserve l’intégrité et la profondeur des versets coraniques, menacées lors de traductions.

    En outre, réciter en arabe unifie les musulmans à travers le monde, transcenduant les barrières linguistiques et géographiques pour forger une vaste communauté d’esprit et d’unité.

    Cette cohésion linguistique perpétue la tradition islamique authentique au fil des époques et des cultures.

    Enfin, l’arabe dans les prières illustre la vénération accordée à cette langue dans la tradition islamique. L’apprentissage et la maîtrise de l’arabe sont donc un engagement de piété et d’estime envers la révélation divine. Tous les musulmans sont encouragés à apprendre l’arabe, quelle que soit leur familiarité initiale ou leur origine linguistique.

    Pourquoi utiliser l’arabe dans la prière ?

    Uniformisation et solidarité dans l’exercice de la foi

    L’adoption de l’arabe dans les pratiques de prière joue un rôle important en générant une uniformité et une solidarité parmi les fidèles de la communauté musulmane à travers le monde. Indépendamment de leur langue natale ou de leur pays d’origine, tous les musulmans se tournent vers la même direction sacrée (la Kaaba à La Mecque) et s’expriment dans une langue commune lors de leur prière. Ce rituel favorise un sentiment d’appartenance et d’unité, consolidant par-là même les liens fraternels entre les pratiquants. Le fait de faire la prière en groupe à la mosquée renforce ce sentiment d’unité et pour assister à la prière à l’heure, il faut connaitre les horaires de la prière musulmane.

    Cette cohésion est particulièrement manifeste lors des prières collectives, qui voient la participation de musulmans de divers horizons linguistiques et culturels. Par ce moyen, l’arabe devient une langue véhiculant l’unité, surmontant ainsi les frontières linguistiques et culturelles, et permettant aux musulmans de tisser des liens plus forts à travers leurs pratiques religieuses.

    Conservation de l’intégrité des écritures saintes

    L’emploi de l’arabe durant les prières assure la conservation de la pureté et de l’exactitude des textes sacrés, y compris le Coran. Le Coran, révélé en langue arabe, est perçu comme le message divin directement transmis au Prophète Mohammed ( Paix et bénédiction sur lui). En maintenant la récitation de ces textes en arabe, on s’assure que leur sens profond et leurs subtilités sont préservés sans altération ou perte liée à la traduction.

    Qui plus est, la récitation en arabe maintient la splendeur et la mélodie du Coran, considérées comme des composantes clés de l’expérience religieuse musulmane. La récitation coranique en arabe est souvent perçue comme une œuvre d’art et de piété, élevant l’esprit et intensifiant le lien spirituel avec Allah.

    Peut on faire la la prière dans d’autres langues en islam ?

    Opinions des savants sur la validité des prières non-arabes

    Les avis divergent parmi les érudits et les juristes islamiques concernant l’acceptabilité des prières accomplis dans d’autres langues que l’arabe. Une majorité des juristes, notamment ceux appartenant aux écoles chaféite et hanbalite, affirment que les récitations du Coran ainsi que les formules de prière doivent être en arabe pour que la prière soit valide. Pour eux, la traduction du Coran ne remplace pas le texte sacré, mais sert plutôt de tafsir (explication ou commentaire), et ne peut donc pas substituer la récitation en langue arabe durant la prière.

    Cependant, il existe des vues minoritaires, comme celle émise par Abou Hanifa et certains de ses disciples, qui autorisent l’usage d’autres langues dans des circonstances particulières, en particulier pour ceux qui ne maîtrisent pas l’arabe. Abou Hanifa, ainsi que ses élèves, Abou Youssouf et Muhammad, estiment qu’une récitation dans une langue autre que l’arabe peut être considérée comme valide à condition que l’individu ne soit pas apte à réaliser sa prière en arabe.

    Cas des convertis et des non-arabophones

    La question de la prière en arabe uniquement présente une complexité particulière pour les convertis et les personnes ne parlant pas arabe. Les savants conseillent majoritairement à ces personnes d’apprendre l’arabe afin de pouvoir effectuer leurs prières en arabe de façon appropriée.

    Toutefois, dans les situations où l’apprentissage de l’arabe s’avère difficile ou inatteignable, certaines opinions juridiques admettent l’utilisation d’autres langues pour les formules de prières qui ne comprennent pas la récitation du Coran, les doua quant à elle peuvent être dans la langue de la personne.

    Par exemple, si un individu non-arabophone se trouve dans l’incapacité de prononcer les formules en arabe, il lui est permis de traduire leur signification dans sa langue, à condition qu’il s’engage à apprendre l’arabe dès que possible pour réussir à faire sa prière en arabe uniquement. Pour les parties de la prière nécessitant la récitation du Coran, comme la sourate Al-Fatiha, il est conseillé de répéter ce qui est connu en arabe, ou de recourir à des invocations ayant une signification similaire, comme il est mentionné dans certains hadiths.

    Conclusion

    En somme, la réflexion autour de l’obligation de prier en arabe révèle des dimensions clés de la pratique islamique. L’arabe, en tant que langue du Coran et des invocations, occupe une place centrale dans la préservation de l’unité et de l’authenticité des rites.

    La prière, ou _salat_, constitue un pilier fondamental de l’Islam, consolidant le lien spirituel entre le musulman et Allah et la prière en arabe préserve l’intégrité des textes sacrés.

    Les plaidoyers pour la prière en arabe mettent en lumière l’importance de l’homogénéité et de la sauvegarde des écritures sacrées. Toutefois, des accommodements sont admis pour les convertis et les personnes ne parlant pas arabe, tout en les incitant vivement à apprendre l’arabe pour une pratique plus authentique.

    En définitive, la prière est une manifestation quotidienne de la foi qui doit être pratiquée avec sincérité et humilité. Quelle que soit votre maîtrise de l’arabe, ce qui compte avant tout, c’est de cultiver une relation profonde avec Allah et d’affermir votre foi à travers cette pratique. Nous exhortons tous les musulmans à faire de la prière une priorité dans leur vie quotidienne, à entreprendre l’apprentissage de l’arabe pour leurs prières et à toujours chercher à renforcer leur lien spirituel avec leur Créateur.

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    Femme au travail
    Langue et entreprise, Tout le blog

    Comment préparer son CV et réussir son entretien d’embauche quand on est voilée ?

    Femme voilée au travail après avoir donné son CV et fait un entretien d'embauche

    Si vous êtes une femme voilée vivant en France, vous vous êtes sans doute demandé à maintes reprises s’il est encore possible de travailler en portant le hijab. Cette question est légitime, surtout au vu du climat social et des lois qui peuvent parfois sembler ambiguës. Je vais vous aider à comprendre vos droits, vous donner des conseils pour votre CV et votre entretien d’embauche. Le but est de vous encourager à poursuivre vos ambitions professionnelles sans compromis sur vos valeurs.

    Trouver un travail en portant le hijab : Vos droits

    En tant que femme musulmane voiléée vous avez des droits. En France, le droit au travail est garanti à tous, peu importe les croyances religieuses. En tant que salariée, vous avez la possibilité de porter votre voile, tant que cela ne nuit pas à la bonne exécution de votre poste. 

    Cependant, certaines restrictions peuvent s’appliquer, notamment dans les secteurs publics où la neutralité est exigée. Il est donc essentiel de bien comprendre les règles spécifiques de chaque secteur avant de postuler, afin d’être bien préparée et d’éviter des surprises.

    Les employeurs privés doivent respecter la liberté religieuse des employés, sauf si le port du hijab constitue une entrave à la sécurité dans l’entreprise. C’est pourquoi il est important de connaître vos droits et de les faire valoir, tout en restant courtoise et professionnelle. En cas de doute, n’hésitez pas à vous informer auprès d’associations spécialisées qui pourront vous aider à mieux comprendre vos droits et à les défendre si nécessaire.

    Comment préparer votre CV ?

    Un CV bien préparé est la clé pour décrocher un entretien, et c’est encore plus important pour une femme voilée. Voici quelques conseils pour optimiser votre CV :

    • Mettez en avant vos compétences et expériences. Le CV doit refléter ce que vous savez faire de mieux. Listez vos expériences professionnelles, vos compétences techniques, ainsi que les formations que vous avez suivies. Plus vos compétences sont claires et mises en valeur, plus vous augmentez vos chances d’obtenir un entretien.
    • Soignez la présentation. Un CV bien structuré et facile à lire est essentiel. Utilisez des titres clairs, des points pour les listes, et évitez les paragraphes trop longs. Un CV aéré et organisé donne une image positive de vous et montre que vous êtes une personne méthodique.
    • Adaptez votre CV à chaque offre. Prenez le temps de personnaliser votre CV en fonction de l’offre d’emploi. Mettez en avant les compétences et les expériences qui correspondent le mieux au poste visé. Montrez que vous avez bien compris les attentes de l’employeur et que vous avez les qualités requises pour le poste.
    • Incluez vos compétences linguistiques et informatiques. Ces compétences sont souvent très appréciées par les employeurs, surtout dans des secteurs comme le digital ou le service client. Ne négligez pas les certifications que vous avez pu obtenir, elles peuvent faire la différence.
    • Restez professionnelle. Si vous décidez d’inclure une photo, choisissez-en une qui soit neutre et professionnelle. Votre hijab fait partie de vous, mais votre CV doit avant tout mettre en valeur vos compétences. Il est important de montrer que vous êtes prête à vous intégrer au monde professionnel tout en restant fidèle à vos convictions.
    • Pour vous aider dans la création de votre CV, vous pouvez utiliser des plateformes en ligne qui vous permettent de créer votre propre CV adapté, professionnel et bien structuré en quelques étapes simples.

    Comment préparer vos entretiens d’embauche

    L’entretien d’embauche est souvent une source d’anxiété. Pour une sœur voilée, la préparation est encore plus cruciale. Voici quelques conseils pratiques :

    • Préparez-vous à parler de votre voile. Certaines questions peuvent être posées par curiosité, d’autres par ignorance. Répondez calmement et de manière pédagogique, tout en recentrant la discussion sur vos compétences. Il est important de faire comprendre à l’employeur que le hijab n’affecte en rien vos capacités à bien faire votre travail.
    • Misez sur vos compétences. Montrez que vous êtes la meilleure candidate pour le poste. Parlez de votre expérience, de vos qualifications et de ce que vous pouvez apporter à l’entreprise. Insistez sur vos réussites passées et sur les bénéfices que l’entreprise peut tirer de votre recrutement.
    • Montrez votre confiance. Soyez fière de qui vous êtes et de votre cheminement. Votre hijab fait partie de votre identité, mais il ne vous définit pas entièrement. Vous êtes bien plus qu’un symbole. Montrez à l’employeur que vous avez confiance en vos compétences et que vous êtes prête à relever tous les défis qui se présentent.
    • Anticipez les questions difficiles. Préparez des réponses aux questions qui pourraient vous mettre mal à l’aise. Par exemple, pourquoi portez-vous le hijab, comment gérez-vous les interactions avec les clients, etc. Préparer ces réponses à l’avance vous aidera à rester calme et confiante le jour de l’entretien.

    Le choix des secteurs : où postuler ?

    Certains secteurs peuvent être plus ouverts que d’autres. En tant que femme voilée, vous pouvez orienter votre recherche vers des entreprises connues pour leur inclusivité ou dans des secteurs moins stricts quant à la neutralité religieuse.

    Les entreprises de la tech, le marketing, le digital ou encore les ONG sont souvent plus ouvertes à la diversité. Là-bas, la compétence prévaut sur l’apparence. Ces entreprises ont souvent des politiques de diversité et d’inclusion qui vous permettent de vous sentir respectée et valorisée. En revanche, certains emplois dans la fonction publique, ou des métiers de contact direct avec les usagers, peuvent poser des restrictions. Il est donc important de bien cibler les entreprises auprès desquelles vous postulez.

    N’abandonnez jamais vos ambitions. Le hijab ne devrait pas être un frein à votre carrière. Trouvez des entreprises qui partagent vos valeurs ou qui sont prêtes à reconnaître votre valeur au-delà de l’apparence. Utilisez des plateformes comme LinkedIn pour repérer des entreprises inclusives, et n’hésitez pas à contacter des employés de ces entreprises pour obtenir des conseils ou des recommandations.

    Comment gérer les discriminations contre le femmes voilées

    Il est triste de constater que certaines femmes voilées peuvent faire face à des discriminations dans le cadre de leur recherche d’emploi ou sur leur lieu de travail. Voici quelques stratégies pour faire face à ces situations :

    • Documentez tout. Si vous êtes victime de discrimination, notez les faits. Avoir une trace écrite peut être utile si vous décidez de porter l’affaire devant la justice.
    • Cherchez du soutien. Il existe des associations qui peuvent vous aider à faire valoir vos droits. Ne restez pas seule face à l’injustice.
    • Faites preuve de patience et de persévérance. Cela peut être difficile, mais votre résilience est une force. Gardez confiance en vos capacités et en votre droit de travailler tout en portant votre hijab.

    Construire votre réseau professionnel

    Le réseau professionnel est essentiel, surtout quand vous avez des obstacles supplémentaires à surmonter. Participez à des événements professionnels, rejoignez des groupes sur LinkedIn et connectez-vous avec d’autres femmes voilées qui ont réussi dans leur domaine. Vous trouverez ainsi du soutien, des conseils et, parfois, des opportunités d’emploi.

    L’entraide entre sœurs est une arme puissante. Si vous connaissez une sœur qui a du mal à trouver un travail, aidez-la. Un simple contact peut faire toute la différence.

    Choisir de créer votre propre activité

    Certaines femmes voilées choisissent de créer leur propre entreprise. Que ce soit dans le domaine de la beauté, de l’artisanat, de la cuisine, ou encore dans le digital, l’entrepreneuriat offre une grande liberté. Vous pouvez être votre propre patronne, choisir vos horaires et porter fièrement votre hijab sans avoir à vous justifier.

    Ne sous-estimez pas vos compétences. Si vous avez une passion ou un talent particulier, il est tout à fait possible de le transformer en business rentable. De plus, de nombreuses plateformes en ligne offrent des formations pour vous aider à vous lancer. Prenez le temps de vous former, d’apprendre les bases de la gestion d’entreprise, et surtout, faites-vous confiance. L’entrepreneuriat est une aventure qui demande du courage, mais les récompenses peuvent être immenses.

    Utilisez les ressources disponibles. Il existe de nombreuses aides pour les entrepreneurs en France, qu’il s’agisse de subventions, de prêts à taux réduit, ou de programmes de mentorat. N’hésitez pas à vous renseigner et à profiter de ces opportunités pour vous lancer.

    Soyez fière de votre identité

    La première étape pour réussir professionnellement est de vous accepter pleinement. Porter le hijab est un choix personnel, spirituel, et personne ne devrait vous faire sentir inférieure à cause de cela. Soyez fière de qui vous êtes et de ce que vous représentez.

    La route peut être semée d’embûches, mais il est important de se rappeler que chaque obstacle surmonté est une victoire. En restant fidèle à vos valeurs et en poursuivant vos objectifs, vous montrez non seulement votre force, mais vous êtes aussi une source d’inspiration pour d’autres femmes musulmanes.

    Quelques conseils pour gagner en confiance

    • Entourez-vous de personnes positives qui vous encouragent dans votre démarche.
    • Prenez soin de vous, mentalement et physiquement. Un esprit sain dans un corps sain vous aidera à garder confiance et à affronter les épreuves.
    • Rappelez-vous de votre valeur. Vous êtes compétente, forte, et capable de grandes choses.

    Conclusion : Oui, vous pouvez travailler en portant votre hijab

    En dépit des obstacles, travailler en portant le hijab est possible. Vous avez des droits, des compétences, et surtout, vous avez votre foi pour vous guider. La société a encore du chemin à faire pour pleinement accepter les femmes voilées sur le lieu de travail, mais chaque petite victoire compte. N’oubliez pas de miser sur un CV de haute qualité et une grande préparation de votre entretien d’embauche.

    Ne laissez personne vous faire douter de votre valeur ou de votre capacité à réussir. Que vous choisissiez de travailler pour une entreprise, de créer votre propre business, ou d’être au service de la communauté, soyez assurée que votre hijab n’est pas un obstacle, mais une partie de qui vous êtes.

    Courage, sœur. Vous êtes capable de réaliser vos rêves.

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    Apprendre les langues en présentiel pour plus de sécurité numérique
    Langue et entreprise

    Langues, cybersécurité… : pourquoi les formations en entreprise sont-elles essentielles ?

    Apprendre les langues en présentiel pour plus de sécurité numérique

    Le monde professionnel évolue à un rythme effréné. Face à l’émergence constante de nouvelles technologies et à une internationalisation croissante, les entreprises n’ont plus d’autre choix que d’adapter rapidement leurs équipes. Les compétences d’hier se périment vite, et la formation en continu devient une nécessité vitale. En particulier, les langues étrangères et la cybersécurité occupent désormais une place prépondérante dans cette course à l’innovation. Mais pourquoi ces domaines en particulier méritent-ils une attention renforcée ? Comment les formations internes peuvent-elles garantir la pérennité et la compétitivité d’une entreprise dans un monde toujours plus complexe et connecté ? 

    Le besoin de formation ne se résume pas à une simple transmission de savoir. Il s’agit d’accompagner les collaborateurs dans un processus d’évolution intellectuelle et opérationnelle, ce qui renforce leur efficacité et leur sentiment d’appartenance à l’entreprise. Ce sentiment d’appartenance constitue une force discrète, mais puissante, capable d’améliorer les performances globales.

    La formation linguistique : un impératif à l’heure de la globalisation

    L’époque où une seule langue suffisait dans le monde des affaires est révolue. La globalisation des marchés impose une maîtrise de plusieurs langues, ne serait-ce que pour assurer des échanges fluides avec des partenaires internationaux. Une entreprise qui investit dans la formation linguistique de ses collaborateurs se dote d’une véritable arme stratégique, améliorant non seulement la communication, mais aussi la négociation et la gestion de projets multiculturels.

    Ne pas offrir de telles formations revient à cloisonner les équipes dans des barrières linguistiques, limitant leur capacité à interagir efficacement avec le monde extérieur. Il ne s’agit donc pas simplement de traduire des mots, mais de comprendre des nuances culturelles subtiles qui façonnent les échanges. Une équipe multilingue devient ainsi un moteur d’innovation et d’ouverture. Cela renforce à la fois la réactivité et la crédibilité de l’entreprise à l’échelle internationale.

    Cybersécurité : protéger les actifs critiques en permanence

    Dans une économie de plus en plus numérique, les cyberattaques constituent une menace constante. Le moindre incident peut engendrer des pertes financières majeures et ternir irrémédiablement la réputation d’une entreprise. Face à cette réalité, la formation en cybersécurité devient un pilier essentiel. Il ne suffit plus d’investir dans des logiciels de protection ; il est impératif de former chaque employé aux bonnes pratiques, car une faille humaine peut compromettre même le système le mieux sécurisé.

    En formant régulièrement les équipes, l’entreprise se dote d’un rempart collectif contre les menaces numériques. Les collaborateurs, sensibilisés aux enjeux de sécurité, adoptent des réflexes de vigilance et minimisent les risques d’erreur. Ainsi, la cybersécurité devient l’affaire de tous, et non le seul domaine des experts IT. Chaque employé joue un rôle dans la protection des données sensibles, un enjeu majeur dans une ère où chaque information a une valeur stratégique. Vous pouvez consulter l’article de blog de Cyberghost pour en savoir plus. 

    Développer les compétences en interne : un avantage concurrentiel durable

    Le recours aux formations internes permet à une entreprise de bâtir un socle solide de compétences adaptées à ses besoins spécifiques. Plutôt que de recruter à l’extérieur, il est souvent plus efficace d’élever les talents déjà présents au sein de l’organisation. La formation continue contribue à fidéliser les collaborateurs, tout en favorisant leur évolution de carrière.

    Les entreprises qui ont compris l’importance d’investir dans la montée en compétences internes gagnent en agilité. Elles peuvent répondre plus rapidement aux mutations du marché, tout en renforçant leur attractivité en tant qu’employeurs. Cette approche génère un cercle vertueux : plus les équipes se sentent soutenues et valorisées, plus elles s’impliquent dans la réussite collective.

    Anticiper les défis futurs grâce à l’apprentissage continu

    L’apprentissage ne s’arrête jamais. En intégrant la formation comme un élément permanent de la culture d’entreprise, les organisations se préparent à affronter des défis imprévus avec sérénité. L’innovation technologique, les changements réglementaires ou les évolutions sociétales exigent une adaptation constante. Une entreprise qui encourage l’apprentissage continu évite la stagnation et se tient prête à saisir les opportunités dès qu’elles se présentent.

    Au-delà des compétences techniques, la formation développe également l’esprit critique et l’adaptabilité, qualités indispensables dans un environnement incertain. Les collaborateurs deviennent ainsi de véritables acteurs du changement, capables d’anticiper les tendances et d’apporter des solutions créatives aux problématiques émergentes.

    Renforcer l’engagement et le bien-être des collaborateurs

    La formation n’est pas seulement un levier de performance ; elle constitue aussi un vecteur de bien-être au travail. Lorsqu’un employé sent que son développement personnel et professionnel est pris au sérieux, sa motivation augmente. Cet engagement se traduit par une meilleure productivité et une réduction du turnover, un enjeu majeur dans des secteurs en tension.

    En investissant dans le développement des compétences, l’entreprise montre qu’elle valorise ses équipes et qu’elle les accompagne dans leur évolution. Ce climat de confiance favorise un sentiment de satisfaction durable, condition nécessaire pour que les collaborateurs donnent le meilleur d’eux-mêmes.

    La formation, un investissement stratégique et non une dépense

    Trop souvent perçue comme une dépense, la formation doit être envisagée comme un investissement stratégique. Chaque euro investi dans le développement des compétences se traduit par une amélioration des performances à long terme. Les entreprises qui négligent cet aspect s’exposent à un risque d’obsolescence rapide, incapable de suivre le rythme imposé par la concurrence et l’évolution des technologies.

    Former, c’est aussi se prémunir contre le risque d’erreurs coûteuses. Une équipe bien formée prend des décisions éclairées et évite des maladresses susceptibles de compromettre l’avenir de l’entreprise. C’est dans cette optique que les formations, qu’elles soient linguistiques ou axées sur la cybersécurité, doivent être intégrées à la stratégie globale de l’organisation.

    Concilier ambition et innovation par l’apprentissage

    Les entreprises qui parviennent à concilier ambition et innovation ne se contentent pas de suivre les tendances. Elles se donnent les moyens de les devancer, grâce à des collaborateurs formés et inspirés. La formation constitue un moteur essentiel de cette dynamique, permettant de faire émerger de nouvelles idées et d’innover en permanence.

    L’apprentissage continu invite chaque employé à repousser ses limites, à remettre en question les schémas établis et à explorer de nouvelles pistes. Il ne s’agit pas seulement de maîtriser des outils ou des processus, mais de cultiver un état d’esprit audacieux et curieux, capable de transformer des défis en opportunités.

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    Pluie sur l'herbe après la prière de la pluie
    Fiqh, Spiritualité musulmane, Tout le blog

    Prière de la pluie et invocations pour al-istisqa

    Pluie sur l'herbe après la prière de la pluie

    En période de sécheresse, nous invoquons Allah par la prière de la pluie, ou Salat al-Istisqa. Ce moment de recueillement nous rappelle notre dépendance totale envers notre Créateur, alors que nous élevons nos mains en toute humilité pour demander la bénédiction des pluies et le renouvellement de Sa miséricorde infinie.

    Les invocations de pluie, ou Duas al-Istisqa, sont récitées avec une foi sincère, reflétant la reconnaissance des musulmans de leur besoin de l’abondance divine pour nourrir la terre et soutenir la vie. 

    Cet article explore en détail la signification de la prière de pluie, est ce que cette prière est obligatoire ? Comment effectuer cette prière ? ainsi que les invocations associées, soulignant l’importance de cette tradition dans la culture islamique.

    Qu’est-ce que la prière de la pluie ?

    La prière de la pluie, ou Salat al-Istisqa en arabe, est une prière spéciale dans l’Islam effectuée pour demander la pluie à Allah en période de sécheresse ou de manque d’eau.

    La prière de la pluie (Salat al-Istisqa) peut être effectuée à tout moment, sauf pendant les temps de détestation (comme après l’aube jusqu’au lever complet du soleil ou juste avant le coucher du soleil). Cependant, il est recommandé de la prier après que le soleil s’élève d’une longueur de lance, c’est-à-dire environ 15-20 minutes après le lever du soleil, tout comme pour la prière de l’Aïd.

    Elle consiste en une série de 2 rakats (unités de prière) où il est recommandé de réciter dans la première rak’a Sourate Al-Fatiha suivie de Sourate Al-A’la (Sourate 87). Dans la deuxième rak’a, on récite également Sourate Al-Fatiha, suivie cette fois de Sourate Al-Ghashiya (Sourate 88). La récitation se fait à voix haute, soulignant le caractère solennel et communautaire de cette prière.

    Cette pratique reflète notre croyance islamique en la réponse aux prières et l’importance de la confiance en Allah pour les besoins fondamentaux de la vie.

    Est-ce que la prière de la pluie est obligatoire en Islam ?

    La prière de demande de pluie (Salat al-Istisqa) est une sunna fortement recommandée. Sa légitimité est établie par de nombreux hadiths, y compris ceux qui décrivent la façon dont le Prophète (paix et bénédictions sur lui) l’a accomplie. Parmi ces hadiths, celui rapporté par Abdullah ibn Zaid (qu’Allah soit satisfait de lui) qui a dit : « Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) est sorti pour demander la pluie. Il s’est dirigé vers la Qibla en invoquant Allah et a inversé son manteau, puis il a prié deux unités de prière (rakats) à voix haute ».Il est recommandé que l’imam fixe un jour précis pour l’accomplir, afin que les gens se préparent par le repentir, le jeûne et l’aumône.

    Comment demander la descente de la pluie en Islam ?

    Il existe plusieurs formes légitimes pour demander la pluie :

    • Effectuer la prière de demande de pluie en congrégation avec un sermon.
    • Invoquer Allah pendant le sermon du vendredi ou en privé et après les prières, sans prière spécifique ni sermon.
    • Prier et demander pardon avec l’intention de demander la pluie, selon l’opinion d’Abou Hanifa ; il estime qu’il n’y a pas de prière spécifique pour la demande de pluie en congrégation. Si les gens prient individuellement, cela est permis sans désapprobation, car c’est une prière surérogatoire générale. Selon lui, la demande de pluie est principalement une invocation et une demande de pardon, ne nécessitant pas obligatoirement une congrégation et un sermon.

    Quand effectuer la prière de pluie ?

    La demande de pluie (Al-Istisqa) peut se faire par invocation seule à tout moment. Si elle est accompagnée de la prière, elle est permise à tout moment, sauf pendant les périodes de désapprobation, selon la majorité des juristes, comme c’est le cas pour les prières surérogatoires.

    Ibn Qudama a dit dans Al-Mughni : « Il n’y a pas de moment précis pour la prière de demande de la pluie, sauf qu’elle ne doit pas être effectuée pendant les périodes de désapprobation, sans divergence sur ce point, car son temps est vaste, il n’y a donc pas de besoin de la faire pendant ces périodes. 

    Il est préférable de la faire au même moment que la prière de l’Aïd, car Aïcha a rapporté que le Messager d’Allah (paix et bénédictions sur lui) est sorti lorsqu’un mince croissant de soleil est apparu. Rapporté par Abu Dawood. Et parce qu’elle lui ressemble dans le lieu et la description, elle lui ressemble aussi dans le temps, sauf que son temps ne s’achève pas avec le déclin du soleil, car elle n’a pas de jour précis, donc elle n’a pas de moment précis. »

    An-Nawawi a dit dans Al-Majmu : « Il y a trois opinions sur le moment de la prière de demande de la pluie « :

    1. Son moment est celui de la prière de l’Aïd.
    2. Son moment commence avec celui de la prière de l’Aïd et s’étend jusqu’à la prière de l’après-midi.
    3. La correcte, voire la vraie opinion : elle n’est pas spécifique à un moment, mais elle est permise et valide à tout moment, de jour comme de nuit, sauf pendant les périodes de désapprobation selon l’une des deux opinions. C’est l’avis exprimé par Al-Shafi’i et confirmé par la majorité et les érudits.

    Dans l’Encyclopédie Juridique : « Si la demande de la pluie se fait par invocation, il n’y a pas de divergence qu’elle peut se faire à tout moment.

    Si l’invocation de la demande de la pluie (Doua al-istisqua) est accompagnée de la prière , tous s’accordent sur l’interdiction de la faire pendant les périodes de désapprobation. La majorité des juristes permettent de la faire à tout moment en dehors de ces périodes. Leur divergence réside seulement dans le moment préférable.

    Ainsi, il est permis de prier pour la demande du temps de la prière de douha au coucher du soleil ou même de la prière de la nuit. Allah est le plus savant, c’est lui le wakil en qui nous palçons notre confiance.

    Comment effectuer la prière de la pluie ?

    La prière de demande de pluie (Salat al-Istisqa) est similaire à la prière de l’Aïd. On prie deux unités de prière (rakats), avec sept takbir (Allah Akbar) dans la première unité et cinq takbir dans la seconde. On commence par le takbir d’entrée en prière, suivi de six autres, puis on récite l’invocation d’ouverture, ensuite la Fatiha et d’autres versets du Coran. Après cela, on s’incline (ruku’), on se relève, puis on se prosterne deux fois (sujud). Ensuite, on se lève pour la deuxième unité de prière, où l’on fait cinq takbir avant de réciter la Fatiha et d’autres versets. On termine avec les salutations finales (tashahhud), les prières sur le Prophète (paix et bénédictions sur lui), des invocations, et le Salam pour conclure la prière, tout comme pour la prière de l’Aïd. Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) l’accomplissait comme il accomplissait la prière de l’Aïd.

    Ensuite, l’imam fait un sermon (khutbah) pour exhorter les gens et leur rappeler les raisons de la sécheresse, les avertissant contre les péchés, car ceux-ci sont des causes de sécheresse, de privation de pluie et de châtiments. Il les met en garde contre les péchés et les injustices, comme le fait de manger illégalement les biens des autres et l’oppression. Il les encourage à se repentir et à demander pardon, en lisant les versets du Coran et les hadiths pertinents.

    Puis, il invoque Allah en levant les mains, et les gens lèvent également les mains pour prier. L’imam demande à Allah de leur accorder la pluie, en répétant par exemple : « Ô Allah, accorde-nous la pluie, Ô Allah, accorde-nous la pluie, Ô Allah, accorde-nous la pluie » « اللهم أغثنا، اللهم أغثنا، اللهم أغثنا » trois fois, et d’autres invocations pour la pluie, comme : « Ô Allah, accorde-nous une pluie bénéfique, agréable, abondante, étendue, générale, profitable, non nuisible, qui revivifie la terre et aide les serviteurs. Fait que cette pluie soit une bénédiction pour nous tous, présents et absents. » 

    L’imam se tourne alors vers la Qibla pendant l’invocation, levant les mains et continuant à prier, et les gens font de même en levant les mains et en priant avec l’imam. 

    Il est recommandé de retourner son manteau (ou vêtement) pendant le sermon, en signe de changement d’état, en espérant qu’Allah transformera la sécheresse en prospérité. Comme rapporté par Muhammad ibn Ali al-Baqir : « Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a retourné son manteau pour signifier le changement de la sécheresse. » Ce qui est corroboré par le hadith authentique de Abdullah ibn Zaid qui rapporte que le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a retourné son manteau lors de la prière de demande de pluie.

    Ainsi, la sunna pour les musulmans est de suivre cette pratique.

    Invocation d’al-istisqa en arabe :

    اللَّهُمَّ اسْقِنا غَيْثًا مُغيثًا هَنِيئًا مَرِيئًا غَدَقًا مُجِلًّا سَحًّا طَبَقًا عَامًّا نَافِعًا غَيْرَ ضَارٍّ، تُحْيِي بِهِ الْبِلادَ، وَتُغِيثُ بِهِ الْعِبَادَ، وَتَجْعَلُهُ يَا رَبِّ بَلَاغًا لِلْحَاضِرِ وَالْبَادِ

    Invocation de demande de la pluie en phonétique :

    Allahumma asqinā ghaythan mugheethan hanī’an marī’an ghadqan mujillan sahhan tabaqan ‘amman nāfi‘an ghayra dhārr, tuhyi bihi al-bilād, wa tughīthu bihi al-‘ibād, wa taj‘aluhu yā Rabb balāghan lil-hādir wa al-bād.

    Doua pour demander la pluie en français :

    Ô Allah, donne-nous une pluie abondante, secourable, bienfaisante, agréable, copieuse, bénéfique, rafraîchissante, généreuse, universelle et utile, sans aucun mal. Par cette pluie, fais revivre les terres, apporte Ton secours à Tes serviteurs, et rends-la, ô Seigneur, une bénédiction pour ceux qui sont présents et ceux qui sont absents.

    Les invocations de la pluie :

    Il existe plusieurs invocations de pluie à prononcer soit pour demander la pluie, soit pendant qu’il pleut, soit après la pluie :

    Invocations pour demander la pluie

    (Ô Allah, accorde-nous la pluie, Ô Allah, accorde-nous la pluie, Ô Allah, accorde-nous la pluie).

    اللَّهُمَّ أغِثْنَا، اللَّهُمَّ أغِثْنَا، اللَّهُمَّ أغِثْنَا

    • (Ô Allah, abreuves Tes serviteurs et Tes bêtes, répands Ta miséricorde et redonne vie à Ton pays mort).

    اللهمَّ اسقِ عبادَك وبهائمَك وانشُرْ رحمتَك وأحْيِ بلدَك الميِّتَ

    • (Ô Allah, accorde-nous une pluie bénéfique, généreuse, abondante, continue et étendue, qui pénètre profondément dans le sol. Ô Allah, accorde-nous la pluie et ne nous laisse pas désespérés. Ô Allah, nous Te confions notre pays et ses habitants, accablés par la sécheresse, la fatigue et la difficulté. Ô Allah, fais pousser nos récoltes, fais produire notre bétail, et accorde-nous les bénédictions du ciel et fais germer les bénédictions de la terre).

    اللهمَّ اسقِنا غَيثًا مُغيثًا هَنيئًا مَرِيًّا غَدَقًا مُجَلَّلًا سَحًّا طبَقًا دائمًا اللهمَّ اسقِنا الغيثَ ولا تَجعَلْنا منَ القانِطينَ اللهمَّ إنَّ بالبِلادِ والعِبادِ منَ اللأْواءِ والجهدِ والضَّنكِ ما لا نَشكو إلَّا إليكَ اللهمَّ أنبِتْ لنا الزرعَ وأدِرْ لنا الضَّرعَ واسقِنا مِن برَكاتِ السماءِ وأنبِتْ لنا مِن برَكاتِ الأرضِ

    • (Ô Allah, éloigne de nous la fatigue, la faim et le dénuement, et écarte de nous les épreuves que toi seul peux écarter. Ô Allah, nous implorons Ton pardon, car Tu es Le Pardonneur, envoie-nous une pluie abondante).

    اللهمَّ ارفَعْ عنَّا الجَهدَ والجوعَ والعُرِيَّ واكشِفْ عنَّا منَ البَلاءِ ما لا يَكشِفُه غيرُكَ اللهمَّ إنَّا نَستَغفِرُكَ إنَّكَ كنتَ غَفَّارًا فأرسِلِ السماءَ علينا مِدرارًا

    • (Ô Allah, accorde-nous une pluie abondante, agréable, bénéfique, qui ne cause aucun tort, rapide et non tardive).

    اللهم أَسْقِنَا غَيْثًا مُغِيثًا، مَرِيئًا، مَرِيعًا، نافِعًا، غيرَ ضارٍّ، عاجلًا، غيرَ آجِلٍ

    • Ô Allah, nous Te demandons de faire descendre la pluie sur nous, de ne pas nous en priver, et de nous accorder Ta générosité et Ta grâce, non pas en raison de nos actions, mais par Ta miséricorde, Ô Clément, Ô Miséricordieux, Ô Allah.

    اللهمّ إنّا نسألك أن تنزل علينا المطر، وألّا تحرمنا منه وأن تمنُن علينا وترزقنا بفضلك وجودك وكرمك لا بأعمالنا يا رحمن يا رحيم يا الله 

    • Ô Allah, nous nous tournons vers Toi, nous Te demandons, nous implorons, et nous T’invoquons, Ô Allah, de faire descendre la pluie sur nous, de nous abreuver, et de ne pas nous laisser assoiffés et affamés, car Tu es notre Maître, notre Dieu, notre Pourvoyeur, notre Donateur, et notre Refuge, Ô notre Seigneur Généreux.

    اللهمّ إنّا نتوسّل إليك ونرجوك ونستغيثك وندعوك يا الله أن تنزل علينا المطر، وأن تسقنا منه وألّا تتركنا عطشى جائعين، فأنت مولانا وأنت إلهنا وأنت رازقنا وأنت معطينا وملجئنا يا ربّنا الكريم

    • Ô Allah, nous Te demandons de ne pas nous détruire pour nos péchés, de ne pas envoyer sur nous Ton châtiment, de nous compter parmi les bénéficiaires de Ta miséricorde, et de faire descendre sur nous la pluie pour qu’elle soit pour nous une force, Ô Seigneur.

    اللهم إنّا نسألك ألّا تهلكنا بما اقترفناه من ذنوب وألّا تنزّل علينا عذابك وأن تجعلنا من المرحومين، وأن تنزّل علينا الغيث وتجعله لنا قوةً يا رب

    • Ô notre Dieu et notre Maître, Tu es le Riche et nous sommes les pauvres, à qui d’autre nous confier, Ô notre Seigneur ? Nous Te demandons, Ô notre Créateur, de nous faire miséricorde, de faire descendre sur nous la pluie, de la rendre une miséricorde pour nous, de nous pardonner, de nous protéger, de nous guider et de nous corriger.

    إلهنا ومولانا أنت الغني ونحن الفقراء إلى من تكلنا يا ربّنا، نسألك يا خالقنا أن ترحمنا وتنزل علينا المطر، وتجعله رحمةً لنا، وأن تعفو عنّا وتعافينا وتهدينا وتصلحنا

    • Ô Allah, Toi qui pourvoit aux nécessiteux, qui fais miséricorde aux pauvres, qui accordes aux faibles, Toi qui es le Maître des croyants, le Meilleur des soutiens et le Secours des implorants, viens à notre secours, Ô notre Dieu, et accorde-nous la pluie, fait descendre sur nous la pluie et ne nous prive pas du bien, Ô Toi, Le Majestueux et Le Généreux.

    اللهمّ يا رازق السائلين ويا راحم المساكين ويا مُعطي عبادك الفقراء الضعيفين، أنت يا إلهي وليّ المؤمنين وخير الناصرين وغياث المستغيثين، أغثنا يا إلهي واسقنا الغيث، وأنزل علينا المطر ولا تحرمنا الخير، يا ذا الجلال والإكرام

    • Ô Allah, nous nous plaignons de notre pauvreté, de notre incapacité et de notre manque de ressources, et nous Te demandons, Ô notre Maître, de nous accorder Ta faveur, Ta générosité, de faire descendre sur nous la pluie en abondance, de nous abreuver d’une pluie bénéfique et douce, et de la rendre une pluie de miséricorde, non une pluie de châtiment.

    اللهمّ إنّنا نشكو إليك فقرنا وعجزنا وقلّة حيلتنا، ونرجوك يا مولانا أن تتفضّل علينا وتكرمنا وأن تُرسل السماء علينا مدرارًا، وأن تسقينا الغيث هنيئًا مريئًا طيّبًا، وأن تجعله سُقيا رحمة لا سُقيا عذاب

    Invocations quand il pleut

    • (Ô Allah, fais que ce soit une pluie bénéfique).

    اللَّهُمَّ صَيِّبًا نَافِعًا

    • (Ô Allah, fais-la tomber autour de nous et non sur nous, Ô Allah, fais-la tomber sur les collines, les montagnes, et dans les vallées).

    اللَّهُمَّ حَوَالَيْنَا ولَا عَلَيْنَا، اللَّهُمَّ علَى الآكَامِ والظِّرَابِ، وبُطُونِ الأوْدِيَةِ

    • (Ô Allah, fais que ce soit une pluie agréable).

    اللَّهمَّ صَيِّبًا هَنيئًا

    • (Ô Allah, fais-la tomber en miséricorde, non en châtiment, non en épreuve, non en noyade).

    اللَّهُمَّ سُقْيَا رَحمةٍ، لا سُقْيَا عذابٍ، ولا بَلاءٍ، ولا غَرَقٍ

    • Ô Allah, je Te demande de laver nos péchés et nos cœurs avec cette pluie, et de la rendre une bénédiction pour nous et une source de croissance.

    اللهمّ إنّي أسألك أن تغسل ذنوبنا وقلوبنا بهذا المطر، وأن تجعله بركةً لنا ونماء

    • Ô Allah, nous Te demandons de nous abreuver de Ta miséricorde, de Ton pardon, de Ta générosité et de Ta bienveillance, comme Tu nous abreuves de cette pluie.

    اللهمّ إنّا نسألك أن تسقينا من رحمتك ومغفرتك وجودك وإحسانك كما تسقينا من هذا المطر

    • Ô Allah, fais-nous miséricorde, guide-nous, et fais que cette pluie soit un bien pour nous et aide-nous à accomplir les meilleures actions, Ô Clément.

    اللهمّ ارحمنا واهدنا، واجعل هذا المطر خيرًا لنا ووفقّنا لأفضل الأعمال يا رحمن

    • Ô Allah, nous Te demandons de nous faire entendre de bonnes nouvelles comme cette pluie, de nous accorder la joie et d’éloigner de nous les tristesses.

    اللهمّ إنّا نسألك أن تُسمعنا أخبارًا جميلة كهذا المطر، وأن ترزقنا الفرح وأن تُبعد عنّا الأحزان

    • Ô Allah, guéris nos malades et ceux des musulmans, soulage nos soucis et les leurs, et fais que cette pluie soit une guérison pour toute peine et toute maladie, car Tu es capable de tout.

    اللهمّ اشفِ مرضانا ومرضى المسلمين وفرّج همومنا وهمومهم، واجعل هذا المطر جلاءً لكلّ هم وكلّ مرض، إنّك على ذلك لقدير

    • Ô Allah, nous Te demandons d’exaucer nos prières, de ne pas décevoir nos espoirs, de nous protéger de tout mal et de toute épreuve, et de faire que cette pluie soit bénéfique et agréable, Ô notre Seigneur et notre Maître.

    اللهمّ إنّا نسألك أن تُجيب دعاءنا وألّا تخيّب رجاءنا وأن تدفع عنّا كلّ بلاء وأذى، وأن تجعل هذا المطر صيّبًا نافعًا هنيئّا يا ربّنا ويا مولانا

    • Ô Allah, accorde-nous une subsistance licite, abondante et pure, et fais descendre sur nous une pluie qui améliore notre condition et notre subsistance, éloigne de nous son mal, et fais-la une bénédiction pour nous, non une épreuve, et fais-nous miséricorde, Ô Clément, Ô Généreux.

    اللهمّ ارزقنا الرزق الحلال الواسع الطيّب، وأنزل علينا المطر بما يُصلح أمرنا ويقوّم معاشنا، واصرف عنّا شرّه، واجعله منحةً لنا لا محنة، وارحمنا برحمتك يا رحمن يا كريم

    • Ô Allah, fais que ces pluies soient une bénédiction et un bien pour nous, accorde-nous la satisfaction avec elles, et fais de nous Tes reconnaissants, louangeurs, Te remémorant, obéissants, et fais de nous Tes saints pieux.

    « اللهمّ اجعل هذه الأمطار بركة وخير لنا، وارزقنا معها الرضا واجعلنا لك شاكرين، حامدين، ذاكرين، طائعين، واجعلنا يا إلهي من أوليائك الصالحين

    Invocaions après la pluie

    • (Nous avons été arrosés par la grâce et la miséricorde d’Allah).

    مطرنا بفضل الله وبرحمته

    • Ô Allah, à Toi la louange et la reconnaissance pour cette pluie, et nous Te demandons, Ô notre Dieu, de la rendre une bénédiction pour notre terre et pour nos âmes.

    اللهمّ لك الحمد والشكر على هذا المطر، ونسألك يا إلهي أن تجعله بركةً لنا في أرضنا وفي نفوسنا

    Ô Allah, bénis-nous dans ce que Tu as fait descendre comme pluie et accorde-nous avec elle les meilleures récoltes et cultures, et perpétue sur nous le bien et guide-nous vers Ton obéissance et Ta reconnaissance.

    اللهمّ بارك لنا فيما أنزلته من المطر وارزقنا به أفضل المحاصيل والزروع، وأدم علينا الخير ووفقّنا لطاعتك وشكرك

    Ô Allah, tout comme Tu as lavé cette terre avec cette pluie, lave nos cœurs et purifie-nous des fautes, péchés et offenses comme un vêtement blanc est purifié de la saleté.

    اللهمّ كما غسلت هذه الأرض بهذا المطر فاغسل قلوبنا ونقّنا من الخطايا والذنوب والآثام كما يُنقّى الثوب الأبيض من الدنس 

    Ô Allah, accorde-nous une subsistance abondante et un grand bien, ne nous prive pas de la pluie et ne fais pas que ce que Tu as fait descendre soit la dernière fois, donne-nous et ne nous prive pas, Ô Généreux, Ô pourvoyeur.

    اللهمّ امنن علينا بالرزق الوفير والخير العميم، ولا تحرمنا من المطر ولا تجعل ما أنزلته منه علينا آخر عهدنا به، وأعطنا ولا تحرمنا يا كريم يا رزّاق.

    Ô Allah, nous Te louons et Te remercions pour Ta subsistance, Tes bienfaits et toutes Tes grâces, et nous T’invoquons, Ô notre Dieu, et Te demandons de nous faire bénéficier de cette pluie, de ne pas nous en priver, de nous éloigner des péchés et de nous accorder la guidance et la droiture.

    « اللهمّ إنّا نحمدك ونشكرك على رزقك ونعمائك وجميع فضائلك، وندعوك يا إلهي ونرجوك أن تنفعنا بهذا المطر، وألّا تحرمنا منه، وأن تصرف عنّا المعاصي وترزقنا الهدى والسداد

    Ô Allah, fais de nous des nations qui Te sont reconnaissantes et qui croient en Toi, et ne nous prive pas de la pluie en raison de nos péchés et de nos fautes, bénis-nous dans ce qui est descendu et fais-en une croissance pour notre terre et un bien pour nos âmes.

    اللهمّ اجعلنا من الأمم التي لك شاكرة وبك مؤمنة ولا تحرمنا بذنوبنا وخطايانا من الغيث، وبارك لنا فيما نزل منه واجعله نماءً في أرضنا وخيراً في نفوسنا

     Conclusion :

    La prière de la pluie et les invocations associées sont des pratiques importantes dans l’islam, montrant le lien entre l’homme et son créateur. 

    Ces rites rappellent aux croyants la puissance et la bonté de Dieu, les incitant à se repentir et à être reconnaissants. 

    En demandant la pluie à Allah, les musulmans montrent leur confiance en Lui pour leurs besoins essentiels. Ces pratiques sont donc non seulement des demandes pour la pluie, mais aussi des moments de réflexion spirituelle et de renforcement de la foi collective.

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    Mariage après une mouqabala / muqabala réussie
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    La Mouqabala c’est quoi ? Et quelles questions posées ?

    Mariage après une mouqabala / muqabala réussie

    La Mouqabala, aussi connue sous le nom de  « ta’aruf », est une coutume cruciale qui accompagne les mariages dans l’islam. Cette phase, souvent négligée ou mal interprétée, revêt une importance primordiale avant le mariage afin de bien choisir son futur partenaire de vie. 

    Non seulement elle aide à se découvrir sur le plan personnel et spirituel, mais elle permet également de vérifier si les valeurs, les attentes et les objectifs de vie sont compatibles. 

    Cet article examinera les multiples aspects de la Mouqabala, sa définition, ses étapes, son rôle dans la tradition islamique ainsi que les questions primordiales à poser afin de contribuer à l’établissement d’une union conjugale solide et harmonieuse.

    Qu’est-ce que la Mouqabala ?

    La Mouqabala est la rencontre de deux personnes qui souhaitent se marier selon les principes et valeurs islamiques. Le but de cette rencontre est de donner l’opportunité aux futurs époux d’évaluer si leurs profils sont compatibles, afin qu’ils puissent ensuite faire connaissance. 

    En Islam, les prétendants au mariage ne peuvent se rencontrer en dehors d’un cadre officiel pour éviter la tentation. En effet, l’Islam régit toutes les étapes de la vie d’un croyant qui espère satisfaire son Créateur.

    Les relations extraconjugales sont formellement interdites en Islam par injonction divine : 

    Allah dit: “Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté”

     وَقُلْ لِلْمُؤْمِنَاتِ يَغْضُضْنَ مِنْ أَبْصَارِهِنَّ وَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنّ [النور:31].

    et le prophète (que la paix et les bénédictions soient sur lui)  a dit:

     “Un homme ne devrait pas être seul avec une femme à moins qu’elle n’ait un mahram avec elle.”

    لا يخلونّ رجل بامرأة إلا ومعها ذو محرم 

    Afin de préserver tous les droits et la bonne conduite, la société islamique accorde une attention particulière aux relations interpersonnelles. Par conséquent, la Mouqabala doit être effectuée selon les règles islamiques, qui garantissent la protection des femmes contre toutes mauvaises intentions, ainsi que les droits de chaque personne et des familles des deux parties. 

    Comment se passe la Mouqabala en Islam ?

    Le déroulement d’une Mouqabala diffère selon les traditions et les coutumes de chaque communauté et de chaque famille en particulier. Toutefois, afin de respecter l’éthique et la tradition islamique, certaines étapes s’avèrent importantes et essentielles pour accomplir cette Mouqabala dans de bonnes conditions.

    1. La demande de la Mouqabala : Pour une Mouqabala formelle, et par respect, il est recommandé d’informer l’autre partie de votre intention de faire une Mouqabala, afin de voir leur disponibilité. 
    2. La préparation : Avant la Mouqabala, il est conseillé de se préparer spirituellement et mentalement. Cela peut inclure la prière de consultation, des lectures du Coran et la clarification des questions ou des sujets que l’on souhaite aborder lors de cette Mouqabala.
    3. Le lieu de rencontre : il est essentiel que La Mouqabala se déroule dans un endroit décent, neutre et respectueux des principes islamiques. Il peut s’agir du domicile de l’un des futurs époux, d’une mosquée ou de tout autre lieu adapté.
    1. La présence d’un tuteur (wali) :  la présence du tuteur de la femme ou bien la jeune fille qui souhaite se marier est obligatoire pendant la Mouqabala. Ce dernier doit être présent pour protéger les intérêts et l’honneur de sa fille, mais aussi pour observer la conduite et les intentions du prétendant.
    1. Présentation : Lors de la Mouqabala, les futurs époux se présentent et discutent de leurs attentes et souhaits en matière de mariage. Ils peuvent parler de leur éducation, de leur carrière, de leurs valeurs religieuses et de leurs attentes concernant le mariage.
    2.  Les questions et les discussions : la discussion doit être ouverte et honnête. Les futurs conjoints peuvent poser des questions sur divers sujets tels que les croyances religieuses, les projets de vie, l’opinion sur l’éducation des enfants et la prise en charge des responsabilités familiales. Le but est de savoir si les deux parties sont compatibles.
    3. La prise de décision : Après la Mouqabala, un moment de réflexion s’offre à chaque partie. Si les deux parties sont satisfaites et sentent une harmonie et une compatibilité, ils peuvent progresser vers les étapes suivantes du mariage, telles que les fiançailles (Al Khotouba) et le contrat de mariage (Nikah). Si l’une des parties n’est pas convaincue, elle peut refuser poliment, et les deux familles doivent respecter cette décision.

    L’importance de la Mouqabala avant le mariage :

    Dans le cadre du mariage en Islam, la Mouqabala joue un rôle primordial. Cette coutume offre aux futurs conjoints l’occasion de se découvrir mutuellement et d’évaluer leur compatibilité avant de s’engager dans un mariage religieux.

     La Mouqabala respecte les principes islamiques et se tient généralement en présence du tuteur de la fille et de membres de la famille afin d’assurer un environnement moralement approprié. En permettant des échanges sur les aspirations, les valeurs et les attentes communes, elle favorise une compréhension plus approfondie ainsi qu’une communication claire. 

    L’islam met l’accent sur la Mouqabala afin de favoriser des mariages fondés sur le respect mutuel, une compréhension profonde et une harmonie durable, indispensables pour construire un mariage heureux et épanoui.

    Les questions à poser essentiellement lors d’une Mouqabala :

    Lors d’une Mouqabala avant le mariage, il est essentiel de poser des questions clés pour garantir une compréhension mutuelle et une compatibilité future. Ces questions doivent couvrir divers aspects de la vie quotidienne et des valeurs fondamentales. 

    Les questions Liées à la religion :

    Il est important de discuter des croyances religieuses et des pratiques, plus particulièrement l’assiduité à la prière pour s’assurer que les deux parties partagent des convictions similaires et des attentes quant à la pratique de la foi. Parmi les questions que vous devez poser afin de mieux comprendre votre futur époux ou épouse, on trouve :

    La question sur les aspirations professionnelles et édqucatives  

    Cette question permet à chaque partie de connaître et de comprendre les objectifs de carrière de l’autre partie et son engagement envers l’éducation.

    La question sur les finances et la gestion budgétaire

    Ces deux sujets s’avèrent cruciaux et d’une très grande importance, car une vision commune de la gestion financière contribue à éviter les conflits futurs. 

    La question sur les rôles familiaux et l’éducation des enfants

    Il est important d’être au courant de l’intention de votre conjoint en ce qui concerne l’éducation des enfants et les responsabilités parentales, cela vous permet de garder une bonne compréhension et un bon environnement pour élever vos enfants.

    La question sur les loisirs et les centres d’intérêt 

    Cette question est essentielle pour s’assurer qu’il y a des activités et des passions communes ou compatibles entre vous deux. 

    Il est crucial de discuter ces questions avec toute sincérité et honnêteté afin de construire une base solide pour un mariage harmonieux et épanoui.

    Comment choisir votre futur conjoint selon les préceptes de l’Islam:

    Dans la religion Islamique, choisir un mari ou une femme est d’une importance capitale puisque cela influence non seulement la vie personnelle des personnes concernées, mais également la stabilité et l’harmonie de toute la société. Dans cette démarche, les croyants peuvent trouver des conseils clairs et pratiques dans les hadiths du Prophète Muhammad (que la paix et les bénédictions soient sur lui).

    Pour le choix d’une épouse, le Prophète a déclaré : « On épouse une femme pour quatre raisons : sa fortune, sa lignée, sa beauté et sa religiosité. Remporte donc la femme religieuse, ou puissent tes mains ne recueillir que poussière ». Le Prophète souligne l’importance de la religion, suggérant que cette vertu prime sur toutes les autres pour favoriser une vie conjugale harmonieuse et bénie. Une femme qui pratique sa religion est plus encline à comprendre et soutenir les principes islamiques, éduquer ses enfants dans la foi et bâtir un foyer serein.

    Pour le choix d’un époux, le Prophète a dit : « S’il vous vient une personne dont vous agréez sa moralité et sa religiosité, alors mariez-vous, sinon il règnera sur terre une grande tentation et une grande turpitude. ».Le Prophète met en évidence ces deux critères essentiels : la moralité et la religiosité. Des traits tels que l’honnêteté, la compassion, la responsabilité et le respect des autres font partie de ce qui constitue la moralité. En ce qui concerne la religiosité, elle se manifeste par une pratique quotidienne des principes islamiques tels que les prières régulières, le jeûne, la charité et une conduite en accord avec les enseignements du Coran et des hadiths. Un homme qui a une forte spiritualité et des valeurs morales est plus enclin à traiter son épouse avec respect et équité, à garantir un foyer stable pour sa famille et à se comporter comme un bon exemple pour ses enfants.

    Les croyants sont encouragés à chercher des partenaires qui partagent leurs valeurs spirituelles et morales en suivant ces conseils inspirés. Cela établit des fondements solides pour un mariage qui peut être à la fois réussi et durable.

    Conclusion sur la Mouqabala en Islam

    La Mouqabala est une pratique précieuse qui facilite la formation de mariages solides et harmonieux dans le respect des valeurs islamiques. 

    Elle offre une opportunité unique aux futurs époux de se découvrir mutuellement tout en respectant les principes de pudeur et de décence prescrits par l’Islam.

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    jeune de achoura
    Tout le blog, Fiqh, Spiritualité musulmane

    Le jeûne de achoura

    jeûne de Achoura

    Les mérites du jeûne de Achoura

    Parmi les bienfaits d’Allah à l’égard de ses serviteurs, on trouve ces nombreuses occasions qu’Allah leur accorde tout au long de l’année. Ils peuvent ainsi se rapprocher de lui, obtenir les meilleures récompenses pour l’au-delà et recevoir son immense pardon. Et tout cela dans le seul but de nous combler de ses bienfaits. Toutes les louanges les plus magnifiques appartiennent à Allah, Créateur des cieux et de la terre.

    Parmi ces occasions qui nous ont été données, il y a le jeûne d’achoura, découvrons ensemble ses origines, ses mérites et quand nous devons jeûner.

    Pourquoi jeûner achoura ?

    Par le jeûne, les musulmans commémorent la libération de Moïse et de son peuple.

    En effet, Allah les a sauvés de l’oppression de pharaon et ce fû la victoire de Moïse (Moussa) sur Pharaon. Le prophète – prières et bénédictions sur lui – a trouvé les Juifs de Médine jeûnant ce jour-là, il dit alors : « Nous avons plus de droit sur Moïse que vous, » et il a jeûné ce jour-là et a encouragé les musulmans à le jeûner (Sahih al-Bukhari, Sahih Muslim). Il fut questionné – prières et bénédictions sur lui – au sujet du jeûne du jour d’achoura et répondit : «Il expie les péchés de l’année écoulée »

    Le jeûne d’achoura est une sounna recommandée et qui n’est pas obligatoire

    Le prophète – prières et bénédictions sur lui – a dit sur ce sujet : « Aujourd’hui, c’est le jour d’achoura, Allah n’a pas rendu pour vous son jeûne obligatoire ; que celui qui le veut jeûne, et que celui qui ne le veut pas ne jeûne pas.» Une sounna vivement recommandée est appellée sounna mouakkada en islam.

    Date du jeûne de Achoura 2024 pour l’année 1446 de l’hégire

    La date prévu pour le jeûne de Achoura de l’année 2024 qui correspond au 10 de mouharram 1446 est le Mardi 16 juillet 2024 et commence à l’heure de Maghrib du 15 juillet 2024, inchallah.

    Il nous a également recommandé de jeûner ce jour-là accompagné d’un autre jour.

    Le jeûne d’achoura se fait le 10 de mouharram qui fait partie des mois sacrés en Islam. Nous jeûnerons donc le 9 et le 10 ou la 10 ou le 11. Le messager d’Allah – prières et bénédictions sur lui – a dit : « Si je suis toujours vivant l’année suivante, je jeûnerai le neuvième jour de Muharram. » Rapporté par Mouslim. Dans une autre version : « Jeûnez un jour avant ou un jour après, faites le contraire des juifs.»

    La récompense du jeûne d’achoura, c’est l’expiation des péchés véniels de l’année antérieure.

    ​​Le prophète – prières et bénédictions sur lui – concernant le jeûne d’achoura : « Il expie les péchés de l’année passée »

    C’est un petit rappel pour que nous revivifiions notre fois par les bonnes actions.Allah – glorifié soit-il – a dit { Et rappel, car le rappel profite aux croyants }

    Si vous voulez en savoir plus à propos du jeûne en islam vous pouvez consultez ce site, il vous en dira beaucoup plus sur ce sujet.

    Vous pouvez également vous lancer dans l’apprentissage de la langue arabe en consultant nos offres de formation.

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    Jeûne du ramadan
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    Le jeûne du Ramadan

    Jeûne du ramadan

    Tout musulman a tendance d’attendre impatiemment le mois du Ramadan pour expier ses péchés, se rapprocher d’Allah et de recevoir son immense pardon. Car c’est à ce mois les Hassanat (faveurs) se doublent et les portes de la miséricorde s’ouvrent !

    Dans cet article nous allons tout savoir sur le mois de Ramadan : Qu’est-ce que le jeûne du ramadan ? Pourquoi on jeûne durant ce mois ? Quelles sont les bienfaits de jeûne du mois de ramadan ? Et beaucoup d’autres questions.

    Qu’est-ce que le jeûne du ramadan ?

    Pour répondre à cette question il nous faut avant tout savoir c’est quoi le ramadan :

    Le Ramadan c’est quoi ?

    Ramadan, le neuvième mois au calendrier hégirien, est le mois le plus sacré de l’année puisqu’il constitue le mois du jeûne (saoum)et contient Laylat al-Qadr (la nuit de destin) dans laquelle le saint coran a été descendu. Suite au verset (1) de Sourat Al-Qadr :

    إِنَّا أَنْزَلْنَاهُ فِي لَيْلَةِ الْقَدْرِ

    « Nous l’avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d’Al-Qadr  (le destin)».

    Dès la puberté, chaque musulman est censé jeûner (s’abstenir de manger, de boire et d’avoir les relations sexuelles) de l’aube au coucher de soleil.

    Quelle est la date du Ramadan 2023 ?

    Le début et la fin du mois de Ramadan sont déterminés par le calendrier islamique lunaire, en examinant le croissant de lune et en le voyant visuellement dans le ciel. Il dure 29 ou 30 jours.

    Cette année, le ramadan devrait débuter le 22 ou le 23 mars 2023

    Pourquoi le jeûne du ramadan ?

    Le jeûne au mois de Ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam. Il se fait dans le but de purifier le corps et l’esprit du fidèle, de se mettre à la place des gens qui ne trouvent pas quoi manger, de s’entraider et surtout de remercier Dieu et d’être reconnaissant.

    Les mérites du jeûne de Ramadan ?

    Tout bienfait nous connaissons sa récompense grâce au Coran et Sunna,  sauf le jeûne, Allah seul qui sait ce qu’il nous réserve, soit-Il, et que la récompense du jeûneur est sans limite. D’après Abou Hourayrah, qu’Allah soit satisfait de lui, le Prophète – paix et bénédiction sur lui – à dit : « Allah, Exalté soit-Il, dit : ‘Toute bonne action du fils d’Adam voie sa récompense multipliée. La bonne action est multipliée par 10 jusqu’à 700 fois à l’exception du jeûne qui M’appartient et c’est Moi qui en fixe la récompense’ » (Boukharii et Mouslim).

    قد جاء في حديث: عن أبي هريرة قال: قال رسول الله ﷺ: كل عمل ابن آدم يضاعف. الحسنة بعشر أمثالها إلى سبع مائة ضعف. يقول الله إلا الصوم فإنّه لي وأنا أجزي به

    Le jeûne apporte le bonheur dans les deux demeures (le bas monde et l’au-delà) : d’après Abou Hourayrah, qu’Allah soit satisfait de lui, le Prophète (ﷺ) a dit : « Le jeûneur a deux joies, une première lors de la rupture du jeûne, et une seconde lorsqu’il retourne à son Seigneur » (Boukhari et Mouslim).

    من حديث أبى هريرة ــ رضي الله عنه ــ أنَّ النبيّ – صلى الله عليه وسلم – قال: لِلصَّائِمِ فَرْحَتَانِ: فَرْحَةٌ عِنْدَفِطْرِهِ، وَفَرْحَةٌ عِنْدَ لِقَاءِ رَبِّه

    Une première joie, car Allah, exalté soit-Il, lui a permis d’entamer et de compléter dûment cet acte de spiritualité, puis de consommer ce qui a été interdit pendant la période de jeûne, et une seconde joie lorsqu’il retournera à son Seigneur, exalté soit-Il, parce qu’il trouvera auprès de Lui la récompense intégrale de son jeûne le Jour où il en aura grand besoin.

    Qui doit faire le jeûne du ramadan ?

    Le Ramadan est obligatoire pour tout musulman, pubères, sain d’esprit, en pleine possession de ses moyens physiques. Celui qui ne jeûne pas volontairement désobéit à son seigneur.

    Allah a ordonné aux musulmans de jeûner le mois de Ramaḍān :

    يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا كُتِبَ عَلَيْكُمُ الصِّيَامُ كَمَا كُتِبَ عَلَى الَّذِينَ مِن قَبْلِكُمْ لَعَلَّكُمْ تَتَّقُونَ﴾ ( سورة البقرة الآية 183)﴿

    Ce qui signifie: « Ô vous qui avez cru, le jeûne vous a été prescrit tout comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédé, puissiez vous faire preuve de piété », [soūrat Al-baqarah ‘ayah 183].

    Qui ne doit pas faire le jeûne du ramadan ?

    Les personnes atteintes de maladies chroniques sont autorisées à ne pas jeûner pendant le ramadan. Cela s’applique lorsque la privation de nourriture ou médicaments entraîne la mort, une grande souffrance, l’aggravation ou le retardement de sa guérison.

    Les personnes en voyage, à condition que ce voyage soit long où la prière est réduite de moitié.

    Suite au verset 184 de Sourate Al-Baqara :

      فَمَن كَانَ مِنكُم مَّرِيضًا أَوْ عَلَىٰ سَفَرٍ فَعِدَّةٌ مِّنْ أَيَّامٍ أُخَرَ)  سورة البقرة الاية 184)

    “Donc, quiconque d’entre vous est malade, ou en voyage, alors, il jeune un nombre égal d’autres jours”.

    Les femmes menstruées : pendant le mois de ramadan, la survenue de la menstruation interrompt le jeûne et la femme est censée rattraper ultérieurement le nombre de jours de jeûne manqués. Elle devra faire ses grandes ablutions avant de reprendre sa prière, en revanche ce n’est pas une condition pour la validité du jeûne.

    Les femmes en période de lochies.

    Quelles sont les obligations du jeûne ?

    Les obligations du jeûne sont au nombre de deux : l’intention et l’abstinence des choses qui le rompent.

    Pour l’intention, nous devons en avoir avant l’arrivée du ramadan. Quant à la nuit qui précède le jeûne nous devons prononcer ce qui suit : « j’ai l’intention de jeûner le jour qui vient du mois de Ramaḍan de cette année par acte de foi et par recherche de la récompense de Allah »

     » اللهم اني نويت أن أصوم شهر رمضان كاملا إيمانا واحتسابا »

    Pour l’abstinence, il faut, comme déjà cité, s’abstenir de manger, de boire et d’avoir les relations sexuelles) de l’aube au coucher de soleil.

    Qu’est-ce qui annule le jeûne du ramadan ?

    • Le jeûneur qui boit ou mange volontairement,
    • Fumer la cigarette
    • Les relations sexuelles
    • Se faire vomir volontairement
    • les menstrues ou les lochies
    • les gouttes: dans le nez ou les oreilles si le médicament parvient jusqu’à l’intérieur du corps.

    Que faire si on boit ou on mange accidentellement ?

    Le cas de l’oubli est particulier. Celui qui mange ou boit même en quantité par oubli, n’a pas rompu son jeûne. Ainsi dans le ḥadīth:

    من نسي وهو صائم فأكل أو شرب فليتم صومه فإنّما أطعمه الله وسقاه رواه البخاري

    Ce qui signifie: « Celui qui a oublié en faisant le jeûne et qui a mangé ou bu, qu’il poursuive son jeûne, c’est Allāh Qui l’a nourri et abreuvé ».

    Conclusion sur les règles du jeûne de Ramadan :

    Ramadan est le mois de miséricorde et du pardon par excellence, c’est une occasion non seulement pour se rapprocher d’Allah et de bénéficier de son immense pardon mais également un moyen de profiter une bonne santé.

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